Prévisions melon
Les bassins essayent de conforter leur calendrier de commercialisation



Avec 14 060 ha, les surfaces de melons Charentais en France restent stables, avec une légère augmentation dans le sud-est. Dans cette région, c'est la production sous bâches qui progresse (3 700 ha), car elle est la plus intéressante économiquement. La disparition de petits producteurs se poursuit (mauvaises conditions de l'année dernière, départs en retraite). Les autres régions restent stables en surface. Le melon français produit sous abris chauffés fait son apparition sur le marché à cette fin avril. Il faudra attendre la mi-mai pour voir ceux produits sous abris non chauffés, et début juin pour les productions sous chenilles en fonction de la nouaison. De manière générale, chaque bassin essaye de conforter son calendrier, avec moins de plantations précoces. C'est un bon moyen d'éviter le chevauchement d'origines avec le Maroc et surtout l'Espagne.
Le premier, dont la campagne de commercialisation est en cours, sera présent jusqu'à fin mai, mais avec des volumes beaucoup plus négligeables sur la dernière quinzaine du mois. La zone de Dakhla (serres) a légèrement augmenté ses surfaces et la récolte a été plus précoce et étalée, avec un pic mi-mars. Les autres régions, stables, ont recherché la précocité.
Même volonté de précocité sur les régions espagnoles de Murcie et Malaga (charentais jaune), avec plus de surfaces de serres. Sur Almeria, le déclin du melon (charentais vert) se poursuit, même si la baisse de surfaces est moins importante que l'année dernière. Les volumes espagnols devraient monter à partir du 20 mai, avec un pic début juin (en fonction du climat en mai) et les récoltes devraient se poursuivre jusqu'à fin juillet.