Agriculture bio
Le Synabio présente ses propositions pour le Plan bio 2013-2017
Malgré la conjoncture et les crises, la consommation de produits bio continue de progresser, l’importation diminue et ce marché représente près de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
A l’occasion de son assemblée générale, le Synabio, Syndicat des transformateurs et distributeurs bio, a présenté ses propositions à Luc Maurer, le conseiller technique auprès du ministre de l’Agriculture en charge de la réforme de la Pac, de l’installation et de l’agriculture bio. « Ce que nous demandons porte sur trois axes pour le développement de la filière bio et, bien sûr, que les moyens soient maintenus et renforcés », a martelé Jean Verdier, le président du Synabio. C’est-à-dire le développement et la structuration de filière, la valorisation de l’agriculture bio, l’appui au développement et son rôle dans le développement durable. Les opérateurs bio demandent le maintien du Fonds Avenir bio (lancé sur une période de cinq ans en 2008, il compte 3 millions d’euros par an) pour la structuration de filière, l’aide à la certification des entreprises, le soutien à la recherche, le développement de la production dans les filières “déficitaires” comme les f&l pour l’industrie ou les PPAM. A ce jour plus de 11 M€ seraient engagés. Il souhaite par ailleurs que la diversité de l’aval soit renforcée avec un soutien aux magasins spécialisés. Quant à la démarche “BioEntrepriseDurable” comptant cinquante entreprises engagées dans cet auto diagnostic, le Synabio a demandé au ministère de l’Ecologie un soutien de 25 000 €, il attend une réponse dans le cadre du projet d’expérimentation sur la valorisation management et reporting “Développement durable” des entreprises, ce qui pourrait conduire, à terme, à la mise en place d’un label “Entreprise responsable”. Enfin, Le Synabio réfléchit à une demande de TVA à taux réduit. On parle de 2,10 %. « Cette demande de TVA spécifique n’est encore qu’au stade de l’idée, temporise-t-on au Synabio. Si on appliquait ce taux de TVA réduit sur le principe bonus/malus sur le marché bio évalué à 3,9 Md€, cela représenterait un soutien à la filière bio pour une fois très significatif de 137 M€. » Le volet nutritionnel fait aussi partie des sujets importants (étiquetage), tout comme les analyses du cycle de vie (ACV).