L’AOC pour l’huile d’olive de Provence
Le comité national des produits agroalimentaires (CNPA) de l’Inao, réuni pour la dernière fois sous sa forme actuelle le 26 octobre dernier à Arles, a accordé sa reconnaissance d’AOC à l’huile d’olive de Provence.
C’est une huile multivariétale qui se distingue des autres appellations oléicoles de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (AOC huile d’olive d’Aix en Provence, AOC de Haute Provence et AOC de la Vallée des Baux de Provence).
L’aire géographique s’étend sur les départements du Var, de Vaucluse, des Bouches-du-Rhône et des Alpes de Haute-Provence, dont certains secteurs n’étaient pas couverts par les AOC précédemment citées.
Deux huiles différentes vont être proposées sous AOC
Les vergers ont été identifiés, et le cahier des charges prévoit un rendement maximal de 8 tonnes d’olives par hectare ; l’interdiction de tailler plus d’une fois tous les trois ans ; l’interdiction de cultures intercalaires et une superficie minimale de 30 m 2 par olivier.
Le délai de conservation des olives récoltées est de quatre jours maximum avant trituration mais peut être porté de quatre à dix jours pour développer certains arômes. Cette disposition va permettre de proposer sous AOC deux types d’huile différentes : fruité vert et fruité noir.
Le CNPA, tout au long de son fonctionnement, a accordé trente-neuf AOC, dont treize pour la seule région Paca. Pour cette dernière réunion, le CNPA était accueilli par les AOC oléicoles de la région, l’AOC taureau de Camargue et l’AOC foin de Crau.