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Anicc
La filière champignon de couche s’inquiète de la disparition des normes de commercialisation

La “simplification” voulue par l’Europe obère en grande partie les efforts de l’interprofession pour un logo européen.

Parmi la vingtaine de normes de commercialisation de f&l qui vont être sacrifiées sur l’autel de la “simplification”, il y a celle du champignon de couche. L’Association nationale interprofessionnelle du champignon de couche (Anicc), qui tenait son AG la semaine dernière à Paris, s’est vivement inquiétée de ce projet. La fin de ce système normatif pourrait conduire à « une progressive renationalisation » des normes, s’est inquiété Georges Douaire, le président de l’Anicc. Et surtout, remarque-t-il, « la norme de commercialisation élaborée en 2000 grâce à une implication forte du GEPC donnait une crédibilité forte au logo champignon de couche européen. »

Les arguments pour conserver cette norme ne manquent pourtant pas. Le champignon de couche est produit et commercialisé dans les 27 pays de l’UE. Par ailleurs, « le champignon de couche est fragile, sa dégradation est rapide, non stockable, justifiant que sa commercialisation au stade du commerce doit être encadrée afin de garantir au consommateur un produit de qualité... »

Malgré la force de ces arguments, la cause semble entendue. Un sordide marchandage se joue au niveau européen où chacun va tenter de sauver sa norme. On sait désormais qu’outre les 10 produits déjà assurés de conserver leur norme, la Commission pourrait en accepter 5 ou 6 autres. Mais elle n’ira certainement pas plus loin. Le sujet a été traité par l’ironie (le mépris ?) la semaine dernière par Mariann Fischer Boel. « Pourquoi les normes de commercialisation des concombres devraient-elles être du ressort de la Commission européenne ? », a demandé la Commissaire à l’Agriculture.

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