Isafruit, pour mieux consommer les fruit
Fin décembre, quarante instituts scientifiques européens publics et privés devraient signer un document détaillant le projet Isafruit proposé dans le cadre du 6e programme cadre européen.
L’objectif de cette démarche est d’inciter à la consommation des fruits pour le bien-être mais aussi pour la santé. L’approche se veut disciplinaire : économistes, cancérologues, écophysiologistes et généticiens mettront leurs équipes de recherche à contribution. Tous les maillons de la filière sont concernés, du consommateur au producteur en passant par la distribution.
Un budget de 23 millions d’euros est prévu sur quatre ans (2006 à 2010) dont 13,8 millions d’euros accordés par la Communauté européenne, les instituts publics ou privés complétant le financement. La recherche est organisée selon sept sous-ensembles dont la chaîne de distribution, piloté par des économistes hollandais. Ils auront pour mission d’optimiser la chaîne de commercialisation pour améliorer la qualité des fruits, socle commun à tous les secteurs de cette recherche. Des cancérologues danois se focaliseront sur le volet santé.
La France interviendra sur la construction d’un verger de qualité, la transformation avec les jus et les fruits secs et enfin la génétique. L’Inra participe largement à ce projet. Six stations y adhéreront : Angers, Rennes, Nantes, Bordeaux, Montpellier et Avignon. Le centre de recherche Cemagref, Novadi, société regroupant les pépiniéristes travaillent en collaboration avec l’Inra et Val de Vire qui collabore étroitement avec l’Inra de Rennes sur les produits transformés se sont joints au projet.