Isafruit : les programmes de recherche se précisent
Le projet européen de recherche sur l’augmentation de la consommation des fruits qui devrait s’achever en 2010 concerne sept structures françaises et onze programmes.
Le 28 et 29 juin s’est tenu à Paris au siège du Ctifl le premier point d’étape du projet européen Isafruit dont l’objet est d’augmenter la consommation de fruits et d’améliorer ainsi la santé des européens (fld n°492), un programme lancé en février dernier par le Danish Institute of agricultural sciences et financé par l’Union européenne dans le cadre du 6e programme cadre, soit une subvention de 13,8 millions d’euros.
Sur les quarante organismes de recherche ou d’entreprises privées européens qui participent à ce projet, sept structures françaises apporteront leur contribution, principalement l’Inra et le CTIFL. A l’occasion de ces deux journées, les programmes de recherche des deux instituts français ont été précisés.
Le Grab et Novadi associés au programme
Parmi les huit programmes qui seront traités à l’Institut de recherche (Inra), nous pouvons citer l’augmentation et la stabilité des composants naturels des fruits dans les jus en partenariat avec l’Esa Ecole supérieure d’agriculture d’Angers, le développement de composants alimentaires à forte valeur ajoutée avec notamment la coopérative cidricole Val de Vire, la réalisation d’une carte génétique de la qualité des fruits ou encore la recherche de nouvelles méthodes de transformation sans oublier les améliorations des techniques culturales.
Le CTIFL, avec trois programmes développera des outils d’évaluation de la qualité des fruits en liaison notamment avec le Cemagref. Le centre technique du 22 rue bergère étudiera des nouvelles variétés en cartographiant les préférences des consommateurs européens. Enfin, le CTIFL est chargé de développer des actions pour assurer la diffusion des connaissances pratiques relatives aux nouveaux outils créés dans le cadre du projet européen Isafruit. Deux organismes français ont aussi intégré les différents programmes : le Grab (Groupe de recherche en agriculture biologique) et Novadi (17 pépiniéristes).