Miffel
Grand succès pour l’opération test “Fruits et légumes à l’hôpital”
Menée cet été à Perpignan, l’opération fruits et légumes à l’hôpital a fait l’objet d’une enquête ministérielle. Bonne surprise, les réactions recueillies sont plus que positives.
Redonner de la vie à l’hôpital”, c’est une des ambitions de l’opération “Fruits et légumes à l’hôpital” menée cet été à Perpignan. Pour en connaître le bien fondé, cette opération test sur trois mois, a fait l’objet d’une évaluation dont les premiers résultats ont été présentés au salon Miffel à Avignon la semaine dernière, laissant espérer sa duplication rapide. L’évaluation a été menée à la fois auprès des personnels soignants et de la restauration hospitalière, des patients des services pédiatrie et endocrinologie.
Les principales réactions recueillies au cours des entretiens personnels, ont fait état « d’une bonne surprise », « d’une touche de gaîté dans un monde austère », « du plus apporté par l’institution » et la reconnaissance de la part des différents personnels concernés pour le supplément de gestes, de la « note de fraîcheur bienvenue en été », « d’un projet qui apporte de la douceur », « de la possibilité d’offrir une collation dans l’après-midi », c’est-à-dire de rythmer autrement la journée et enfin « les aspects santé ». « C’est une bonne surprise de voir l’excellent accueil des patients et les personnels », explique Valérie Viguier du ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, L’évaluation met également en exergue la clé de réussite de l’opération : la fraîcheur et la qualité organoleptique des fruits et légumes.
L’opération pourrait faire des émules à Paris et Montpellier
Sur un autre plan, cette enquête a mis en lumière une nouvelle relation producteur/grossiste/hôpital. Globalement, 4 500 corbeilles de fruits de saison ont été distribuées cet été à l’Hôpital St Jean de Perpignan, soit 1,7 t de produits. L’ambition est donc maintenant de multiplier cette initiative. « Le nouvel enjeu est de s’ouvrir aux services longs séjours et d’ajuster le projet face aux diverses contraintes », indique Valérie Viguier. Pour sa part, Jean Sales, le président du pôle accessibilité d’Interfel, est optimiste : « Nous avons des projets à Paris, Montpellier, Perpignan et avec un établissement privé. Nous devons aller plus loin pour que cette initiative ne soit pas qu’un exemple vertueux. » L’opération était financée par le ministère de l’Agriculture, FranceAgriMer et Interfel.