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Endive : un audit qui porte ses fruits

Les endiviers français adoptent à la quasi-unanimité leur projet stratégique pour 2010. La campagne 2004-2005 fait figure de test pour tous les observateurs.

L’audit endives aurait-il finalement porté ses fruits ? En tout cas, on attend avec impatience le démarrage de la prochaine campagne des 1500 exploitations endivières désormais au pied du mur. Et qui ne peuvent que réussir, sous peine d’hypothéquer définitivement la pérennité du produit. Les onze membres de la “Commission des Sages” nommés par les conseils d’administration de la FNPE et de la Section nationale endives ont réfléchi trois jours durant. Ils ont conservé les grandes têtes de chapitre de l’audit (voir notre édition du 20 avril) en y apportant cependant quelques modifications. Puis mi-juin, les deux conseils ont adopté à 75% des voix leur projet stratégique, dénommé “plan Endive 2010”.

Ce projet est globalement calqué sur les propositions de l’audit élaboré en six mois de temps. En présentant son rapport d’étape le 13 avril, le consultant avait prévenu : “soit, vous prenez ces propositions en intégralité, soit vous courrez directement à l’échec”. Il semble avoir été entendu, même si Philippe Bauwin, président du comité économique et de la section nationale endives avait montré au départ quelques réticences. Depuis, ce dernier a fait siennes les propositions de l’audit. Son rapport d’orientation lors de l’assemblée du comité économique y faisait d’ailleurs amplement allusion.

Le projet stratégique englobe quatre volets indispensables à la survie de la production, que ce soit en terme de recherche-développement, de qualité, de nouvelle structuration des opérateurs commerciaux, sans oublier la cession de la marque Perle du Nord aux cinq principales OP Il s’agit des organisations de producteurs suivantes : Valois Fruits présidé par Henri Pluvinage, Sica Cap’Endives présidé par Michel D’Halluin, France Endive présidé par J.M.Delannoy, Marché de Phalempin, présidé par A.Tondeur,et de SCA Primacoop présidée depuis peu par A.Descamps (un ancien président de la Fnpe)..

Création d’un conseil commercial de l’endive

Une séparation plus réelle de la Fnpe (syndicalisme) et de la recherche devrait voir le jour. La recherche doit “être beaucoup plus le creuset d’innovations produits pour séduire le consommateur et être plus réactive pour mieux s ‘adapter aux marchés”. Pour Bernard Lhoumeau, le président de la section régionale endives, il s’agit désormais de retrouver une plus grande cohérence entre organismes. “Que le syndicalisme fasse du syndicalisme, que la recherche s’occupe d’innovation et que les commerciaux vendent. Mais qu’il n’y ait plus ce mélange des genres que nous avons connu !”, explique-t-il.

La qualité est érigée en priorité. “Nous devons avoir un respect intangible de la normalisation et valoriser la différenciation pou répondre à la segmentation de l’offre”, expliquait P.Bauwin fin juin…

Troisième priorité : la création d’un conseil commercial de l’endive. Les opérateurs commerciaux de la première mise en marché vont devoir se parler, se concerter régulièrement pour une meilleure cohérence commerciale. Il y a enfin Perle du Nord, l’un des socles par lequel passe la relance du produit. La marque à la notoriété incontestable est depuis juillet dernier concédée-à titre provisoire pour un an- par le comité économique à cinq OP. Objectif : faire retrouver à la marque ses raisons d’être et permettre le retour de la valeur ajoutée aux producteurs. Un objectif qui est à mener en parallèle avec la définition d’une réelle segmentation produit.

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