En chiffres
Depuis dix ans, la production française de salades diminue, pour avoisiner 370 000 t en 2013 (-30 % sur dix ans) et 20 000 ha (-10 %). Tous les types de salades sont concernés, excepté la mâche, qui atteint 40 000 t (moyenne 2010-2013) soit + 31 % sur dix ans. La batavia reste néanmoins la principale salade produite (deux tiers des volumes). La production de salade de diversification (jeunes pousses), estimée par le CTIFL à 20 000 t, affiche une croissance favorable sur la décennie avant un ralentissement dans les années 2010, le marché commençant à saturer en 2010.
Le nombre d'acheteurs de salades entières s'est stabilisé à 80 % – soit une consommation estimée de 7 kg par an et par ménage. Environ 500 g sont achetés à chaque acte d'achat pour 14 actes par an. Même en perte de vitesse, la batavia reste la première variété achetée, suivie de la feuille de chêne. Laitues et chicorées affichent une tendance baissière, l'iceberg est en croissance. La consommation de salades en sachet est, elle, estimée autour 2 kg par an et par foyer.
En 2014, 220 millions de sachets de salades ont été achetés (+ 2 % entre 2010 et 2014). La mâche est la variété la plus achetée pour les sachets monovariétaux, dont les acheteurs restent sur des variétés basiques et fédératrices. Côté mélanges, les salades crudités ou les salades plus ingrédients ne sont pas encore dans les habitudes du consommateur français.