Du bon usage des traités internationaux

article .paywall-content { display: none; } article .paywall .noscript { text-align: center; padding: 100px 10px 100px 10px; box-shadow: 0px 4px 4px rgba(0, 0, 0, 0.15); background: radial-gradient(circle at 50% 75%, rgba(240, 255, 255, 0.30) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 75% 15%, rgba(100, 149, 203, 0.60) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 10% 55%, rgba(44, 117, 255, 0.50) 0%, transparent 40%); max-width: 800px; margin: 10px; }

Javascript est désactivé

Javascript semble être désactivé. Cela bloque certaines fonctionnalités du site.

Pour activer Javascript, merci de cliquer ici

Publié le 15 juillet 2008 - Par Olivier Masbou

La création de l’Union pour la Méditerranée est une bonne idée. Nous ne sommes pas experts en relations internationales, et il est évidement trop tôt pour ce prononcer sur l’avenir de ce projet, mais il est légitime de saluer cette ambition de rassembler, dans une même organisation, la totalité des deux rives de la Mare Nostrum, qui n’est autre que le berceau de notre civilisation. Il faut souhaiter que l’UPM aboutisse et dire dès aujourd’hui que le jour où il y aura un chapitre agricole, les fruits et légumes seront en première ligne. Il vaut mieux s’y attendre et s’y préparer calmement que jouer les surpris le moment venu. Mais le chemin est long avant la conclusion du premier traité. Car convaincre tous ces pays, dont certains sont encore en guerre, de travailler ensemble ne sera pas facile. Cela réclame beaucoup de diplomatie, et de capacité à susciter la confiance. Car la confiance se mérite. Et rien de tel qu’une attitude droite pour l’obtenir. Or, en semblant laisser sacrifier la banane ACP pour signer les accords de Doha, l’Europe est en train de perdre la confiance des pays d’Afrique et des Caraïbes. Un bien mauvais exemple pour les pays de la rive Sud de la Méditerranée. (lire aussi les articles dans International)