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Bretagne
Cecab tient le cap malgré les coups de vent sur ses marchés

Comme l’ensemble des industriels agroalimentaires, le groupe Cecab, installé à Theix dans le Morbihan, n’a pas été de la fête en 2010.

L’ensemble des marchés du groupe Cecab (légume industrie, porc, oeufs) a été perturbé par de mauvaises conditions climatiques, la crise économique, les effets de la dérégulation des marchés, la baisse structurelle de la consommation. Son chiffre d’affaires a progressé de 12 % à 1,3 Md€ (le tiers à l’international) après intégration dans le groupe de sa filière porcine, mais le résultat d’exploitation a perdu 40 %, à 32,9 M€. Cecab répartit ses activités dans l’appertisé (d’aucy long life : 41 % du chiffre d’affaires pour 386 000 t de légumes appertisés en 2010), les activités agricoles (31 %), le surgelé (d’aucy frozen foods, 18 %) et les oeufs (10 %). Pour faire face, le groupe Cecab (5 200 salariés) suit une stratégie précise : conforter ses performances industrielles par de l’investissement dans les secteurs où il détient de solides positions (légumes appertisés, oeufs) ou nouer des partenariats pour atteindre une taille critique (légumes surgelés). Cecab a injecté 43 M€ dans l’ensemble du groupe en 2010 (14,8 millions en appertisé, 13,8 millions en surgelé) ; il a programmé 40 millions cette année dont encore 13,5 chez d’aucy long life. Sa division vedette a souffert en 2010. D’importants stocks en début de campagne ont tiré les prix vers le bas puis la météo capricieuse a compliqué les récoltes. En Russie et en Hongrie où il a fortement investi ces cinq dernières années, Cecab n’a réalisé que 70 % de ses prévisions de campagne, à cause de la grande sécheresse de 2010 et les ventes. En outre, les ventes de MDD et de 1er prix se développent alors que Cecab doit vendre ses marques (d’aucy et Globus) pour amortir ses investissements. Cependant avec la sortie de nouveaux produits, Cecab a dynamisé les ventes de d’aucy en fin d’année. En surgelé, Cecab a fait le choix, dès 2010, de démarrer une phase de négociations exclusives avec le belge Pinguin Lutosa. Le contrat de participation est prêt, il manque juste le feu vert de l’Autorité de la concurrence européenne. L’ensemble devrait peser 420 000 t de légumes surgelés et 370 000 t de pommes de terre et constituer, selon Cecab, « un véritable challenger au leader actuel », Ardo.

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