Bon conseil pour bons offices
La dissolution du conseil de direction de l’Oniflhor (fld hebdo du 10 janvier) risque de laisser des traces. D’autant qu’il ne semble pas que l’affaire se soit passée dans la plus grande transparence. De nombreux membres du conseil ont appris presque par hasard (ou pire par la presse) qu’ils étaient démis de leurs fonctions. Les raisons de la dissolution ne sont pas non plus évidentes pour tout le monde, même s’il apparaît clairement qu’il s’agit d’une sorte de motion de défiance du ministre contre les responsables en place. Plus étrange encore, le ministre dans son communiqué du 4 janvier promet un conseil de direction “rééquilibré et resserré”. Or le décret du 30 décembre qui a dissous le conseil reprend la même composition pour le futur conseil. Sur ce point, les explications des représentants du ministère aux professionnels divergent. Soit un nouveau décret sera pris dans les prochaines semaines annonçant une composition différente et effectivement “resserrée”. Soit, le ministre créerait un super-conseil pour Viniflhor qui coifferait les trois secteurs : f&l, horticulture et vigne. Une chose est certaine, quelle que soit l’hypothèse retenue, il y aura moins de sièges à pourvoir dans le futur office. Et si le ministre veut en plus renouveler une partie des dirigeants, de nombreux sortants ne seront pas reconduits. Ce qui explique peut-être l’absence de réactions des professionnels. Ce n’est pas le moment de se faire remarquer par des prises de positions trop virulentes.