Antilles-chlordécone : l’AFSSA fixe les limites maximales de contamination
L’AFSSA a rendu fin septembre les avis et le rapport d’étude sur le chlordécone. En ce qui concerne l’eau, la limite maximale provisoire de contamination est fixée à 0,1 microgramme/l. Pour les aliments vecteurs, huit ont été identifiés en raison de leur contamination (dachine, madère, patate douce, igname et carotte), les autres ont été choisis en raison de leur forte consommation (concombre, tomate, melon et la chair de poulet). La limite maximale est fixée à 50 microgrammes/kg de poids frais. Pour les autres aliments ne faisant pas partie de la liste, le respect d’une limite de 200 microgrammes/kg permet selon l’AFSSA, “de s’assurer que le seuil d’exposition aiguë ne serait pas dépassé, en particulier pour les jeunes enfants”. Enfin, l’AFSSA souligne qu’elle attend les résultats de l’enquête de consommation actuellement en cours en Guadeloupe, résultats qu’elle devrait obtenir dans le courant du mois de décembre. “Un deuxième rapport sera rendu vers la fin du premier semestre 2006 en ce qui concerne l’évaluation de la population guadeloupéenne”, a précisé Jean-Charles Leblanc en charge du dossier à l’AFSSA. Quant à la contamination des sols, un travail de recherche est actuellement entrepris par l’INRA Antilles-Guyane.