Aller au contenu principal

Pourquoi se lancer en Haute valeur environnementale en élevage ovin

La certification HVE, pour Haute valeur environnementale, fait beaucoup parler d’elle aujourd’hui. Mais qu’en est-il réellement et quels en sont les intérêts en élevage ovin ?

HVE (Haute valeur environnementale) est une démarche volontaire de certification accessible à toutes les filières, construite autour de quatre thèmes : biodiversité, stratégie phytosanitaire, gestion de la fertilisation et gestion de l’eau. Elle concerne toute l’exploitation, il n’est pas possible de faire certifier seulement un atelier.

C’est une démarche nationale qui appartient au ministère de l’Agriculture : la certification est délivrée par la Direction régionale de l’agriculture, l’alimentation et de la forêt (DRAAF).

Quelles sont les conditions pour être certifié HVE ?

Cette certification est globalement assez facilement accessible pour les éleveurs ovins. Elle permet de faire reconnaître les pratiques vertueuses d’un élevage. Quelques points sont tout de même à surveiller suivant votre exploitation : désherbage des canaux, enregistrement de l’irrigation…

Les chambres d’agriculture de vos départements sont là pour vous aider à faire ce diagnostic lors d’un pré-audit de votre exploitation en cas de besoin.

Quel est le coût de la certification ?

Le coût de la certification est d’environ 1 000 à 1 500 euros pour trois ans. Au cours de cette période, trois audits seront réalisés au démarrage, à mi-parcours, soit 18 mois et au bout des trois ans.

Quels sont les intérêts à être certifié HVE ?

Pour l’instant, l’intérêt commercial dans la filière ovin viande est limité. Les exploitations en polyculture-élevage, avec des hectares de vigne par exemple, sont quant à elles fortement incitées par leur coopérative ou les metteurs en marché à avoir cette certification. 

En élevage, c’est plutôt pour une projection à long terme. Il avait été question d’obliger les exploitations à avoir la certification HVE pour la commercialisation de produits en Label, par exemple. Au final, cela n’a pas été retenu, mais on observe que les instances gouvernementales poussent pour aller vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement, reconnues par une certification. Quid de la mauvaise publicité qui en a été faite sur HVE ces derniers mois dans la presse…

En conclusion, les principaux intérêts de la certification HVE en élevage ovin sont : la réduction de la pression de contrôle de la politique agricole commune (PAC), l’exemption du Conseil stratégique phytosanitaire (CSP), l’obtention d’un crédit d’impôt (si maintenu dans les années à venir), la garantie du niveau 2 de l’écorégime au niveau des aides PAC et… la possibilité de communiquer sur les pratiques vertueuses de l’exploitation (logo à estampiller sur les produits de vente et à la ferme) !

Plus de détails dans la fiche synthétique : mrepaca.fr/hve-pour-les-elevage-ovin-viande/

Les plus lus

<em class="placeholder">Eleveur conduisant ses brebis au pâturage.</em>
« Les Ovinpiades m'ont permis de faire ma place dans la filière ovine »
« J’ai un CV complet », c’est par ces mots que nous avons terminé l’entretien avec Benjamin Piot, meilleur jeune berger…
<em class="placeholder">Olivier Maurin</em>
Les mille vies d’un passionné de la brebis et du pastoralisme
Éleveur transhumant du Béarn et fervent défenseur du monde pastoral, Olivier Maurin participe à l’amélioration de la race basco-…
<em class="placeholder">Brebis au pré, en train de manger des feuilles d&#039;arbre au sol.</em>
Faire la feuille : une pratique adaptée aux ovins à besoins faibles et modérés
En complément d’un apport de foin, « la feuille » complète la ration des brebis peu exigeantes, à l’entretien, taries,…
<em class="placeholder">Marion Lassalle et Yannick Helip </em>
"Nous dégageons deux salaires avec notre système transhumant et nos brebis romanes"
Dans les Hautes-Pyrénées, Marion Lassalle et Yannick Helip conduisent une troupe de brebis allaitantes en optimisant la ressource…
<em class="placeholder">L&#039;éleveur se tient devant ses brebis en bergerie.</em>
« Nous distribuons trois kilos bruts de betteraves fourragères par brebis pour le lot au pâturage en hiver »
Dans les Côtes-d’Armor, Ida Prigent et Nicolas Le Provost pratiquent deux périodes de mises bas par an pour leurs brebis…
<em class="placeholder">Markus Klützke</em>
« J’ai créé un atelier de 1 000 moutons sur la ferme familiale »
Au septentrion de l’Allemagne, en Frise-du-Nord, le jeune Lasse âgé de 19 ans, s’installe sur l’exploitation familiale et crée…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre