« Découvrez notre poulailler de 2 000 m2 équipé d’une ventilation progressive automatisée »

Mardi 24 juin, Jérémy Patin et Claire Desnoë accueillent, sur leur exploitation en Mayenne, l’Innov’Action Volailles 2025 de la chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire. Lorsqu’il s’est installé, Jérémy produisait de la volaille et du lait. À la dissolution du Gaec, sa compagne Claire Desnoë l’a rejoint et le nouveau Gaec Patin Desnoë a opté pour une production unique : le poulet standard, « pour la simplification du travail », précise Jérémy. Une production avicole qui se fait avec l’appui du groupement Alimab (LDC Amont). Le couple se lance alors dans des travaux. L’ancien bâtiment de 1 200 m², à ventilation dynamique transversale, a été entièrement rénové pour une remise en place en avril 2018. Des fenêtres y ont été ajoutées sur les deux pignons pour faire entrer la lumière naturelle, « ce qui apporte du confort pour les animaux et pour les éleveurs », souligne Stéphanie Manceau qui, avec Camille Richard, suit l’élevage pour Alimab. Avec Alimab, le couple a signé « un contrat de progrès qui impose, notamment d’équiper au moins 3 % des surfaces des bâtiments en fenêtres ». Ici, avec un pilotage de leur ouverture/fermeture électrique.

Face à l’ancien poulailler rénové, un nouveau bâtiment BBC de 2 000 m² est construit (entreprise Chaignard en Mayenne pour l’ossature et Matavicol distributeur Big Dutchmann pour les équipements internes), puis mis en route en avril 2022. Il est équipé d’une ventilation progressive autorégulée selon la température (4 capteurs thermiques) et le degré d’hygrométrie intérieurs. « On a aussi une sonde qui mesure le CO², mais à titre indicatif », précise Jérémy Patin. La ventilation de l’air s’effectue via cinq ventilateurs en pignon arrière, des prises d’air latérales sur les façades, et des extractions en toiture par sept cheminées dont deux turbines variables de 25 000 m³/h, les autres étant fixes avec une capacité d’extraction de 60 000 m³/h.

Au total, le Gaec a investi 650 000 euros, sur un maximum de quinze ans d’annuités. Une enveloppe nécessaire pour rénover le 1 200 m² et construire le 2 000 m². La somme inclut les bétons (sol du 2 000 m² et cours entre les deux poulaillers), la réfection complète de l’électricité et du système d’alimentation de l’eau.