Aller au contenu principal

Le conseil terrain
Dans quels cas faut-il envisager de drainer ses parcelles ?

Le drainage évacue rapidement un excès d’eau hivernal, limite le ruissellement, sécurise les rendements des grandes cultures et facilite l’utilisation des prairies. Explications d’Emmanuel Chalumeau, président de Chalumeau drainage.

« Le drainage consiste à évacuer l’eau excédentaire d’une parcelle. En améliorant sa perméabilité, il permet une meilleure vie du sol et un approfondissement de la pousse racinaire. Une prairie drainée résiste mieux aux aléas comme la sécheresse et peut être pâturée plus longtemps dans l’année. En élevage laitier, le drainage est donc particulièrement intéressant pour les pâturages à proximité des bâtiments. Par ailleurs, les plantes hygrophiles ont de moins bonne valeur fourragère. Elles sont défavorisées par le drainage, qui améliore ainsi les qualités nutritionnelles de la prairie. Il est en de même pour les surfaces en grandes cultures, dont les rendements sont plus stables dans le temps.

« Encore peu de prairies sont drainées »

Cependant, le drainage n’est pas toujours possible. Une demande d’autorisation, difficile à obtenir et coûteuse, est requise pour drainer une parcelle en zone humide. D’autres réglementations peuvent s’appliquer, comme les zones Natura 2000 qui imposent une étude d’incidence. Dans tous les cas, une déclaration doit être faite pour drainer plus de 20 hectares de terrain. Il faut compter environ 3 000 euros par hectare, somme importante dont le retour sur investissement n’est pas toujours assuré à court terme pour une prairie naturelle. Un drainage est donc recommandé pour les sols hydromorphes hors zone humide ou protégée qui ont un bon potentiel agronomique. Environ trois millions d’hectares seraient déjà drainés en France, ce qui représente 30 % des sols hydromorphes, mais les prairies sont encore peu concernées par cette pratique. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Bâtiment des chèvres au Pradel (Ardèche) avec une chèvre qui s&#039;abreuve</em>
Les chèvres boivent au Pradel
La ferme expérimentale caprine du Pradel consomme en moyenne 4 000 litres d’eau par jour. L’abreuvement représente le…
<em class="placeholder">Traite des chèvres pyrénéennes à la main</em>
« J’ai fait le choix de la rusticité avec les Pyrénéennes »
Camille Machado élève des chèvres pyrénéennes, caractérisées par leur rusticité, leur caractère bien trempé et leur faible…
<em class="placeholder">L&#039;éleveuse frictionne le nouveau-né.</em>
« Les chevreaux sous les mères ont induit la lactation »
Lucie Lechevalier, éleveuse d’une soixantaine de chèvres alpines en Isère, a réussi à induire la lactation de cinq chèvres…
<em class="placeholder">Amélie Villette a son bureau</em>
Dans les yeux d’Amélie : « Je dois maintenant chiffrer et dessiner mon projet d’installation comme chevrière-fromagère »
Après avoir validé le choix de l’exploitation, il faut préciser le projet et les investissements nécessaires. Nous continuons d’…
<em class="placeholder">Brebis au pâturage</em>
Dans les yeux d’Amélie : « J’ai sous-estimé le prévisionnel dans mon projet d’installation comme éleveuse de chèvres »
Avant de s’installer, la réalisation du prévisionnel économique doit permettre de démontrer la viabilité du projet et constitue…
<em class="placeholder">Toastage du soja dans le Cher</em>
« En Centre-Val de Loire, je cultive du soja pour mes chèvres »
Depuis quatre ans, Mathilde Kippert cultive du soja puis le fait toaster par sa Cuma. Elle améliore ainsi son autonomie…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre