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« Dans notre maternité de truies en liberté, la clé est de maintenir les deux ambiances de température"

Pour Isabelle et Mickaël Belloeil, la clé pour éviter les écrasements est de bien gérer les deux ambiances de température de leur maternité liberté.

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Isabelle et Mickaël Belloeil :« Nous mettons six minutes pour bloquer ou débloquer les 23 truies. »
© A. Puybasset

À Saint-Mayeux dans les Côtes d’Armor, Isabelle et Mickaël Belloeil ont investi en 2021 dans une maternité de deux salles de 23 cases mises bas liberté, avec entrée d’air par des poteaux Exatop (entrée indépendante pour chaque salle) et une extraction d’air centralisée.

Lire aussi : La maternité liberté n’impacte pas le nombre de porcelets sevrés

 D’une surface de 6,75 m2 (2,7 x 2,5 mètres), la case Matek d’I-Tek dispose d’un nid avec capot relevable, chauffé par une lampe régulée manuellement. « Nous ajustons le réglage du potentiomètre en observant le comportement des porcelets. Il faut vraiment maintenir les deux ambiances pour inciter les porcelets à rester dans le nid », ont-ils expliqué aux éleveurs participant au groupe de progrès Maternité liberté. Depuis l’été dernier, la seconde lampe à l’arrière de la truie n’est plus utilisée. La consigne de la salle est fixée à 25 °C à la mise bas puis est baissée directement à 20 °C, et non plus par paliers progressifs. « En procédant ainsi, il n’y a quasiment plus d’écrasements. » L’élevage naisseur-engraisseur de 185 truies sèvre 13,5 porcelets par portée, avec un poids de 8,5 kg à 28 jours.

Une mise en liberté à six jours d’âge

Les truies rentrent en maternité cinq jours avant la mise bas et reçoivent un aliment allaitant. Elles sont bloquées la veille de la mise bas, jusqu’à six jours d’âge des porcelets. « Nous attendons que le lavage de la seconde salle de maternité soit terminé pour les libérer, le bruit de la haute pression pouvant être une source de stress (conduite en sept bandes). » Une truie qui ne mange pas ou qui est constipée pourra être libérée plus tôt. Une truie qui a écrasé des porcelets sur la bande précédente est identifiée et sera libérée huit jours avant le sevrage. « Il s’agit souvent de truies très prolifiques. »

Les éleveurs ont opté pour une ouverture de case latérale par deux portillons (système papillon). « Cela nous permet d’être protégés par la barrière lors d’interventions et facilite la mise en liberté. Nous mettons six minutes pour bloquer ou débloquer les 23 truies. »

« À refaire, nous opterions pour une case 20 cm plus large (soit 2,70 mètres), pour avoir davantage de surface entre le portique et le nid. »

L’alimentation par doseur est réglée manuellement et adaptée à la truie. Avec trois repas quotidiens, la consommation démarre à 3,5 kg par jour pour terminer à un palier maximal de 9,5 kg.

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