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[Culture] Farmsaat se lance dans la vente directe de semences de maïs

Une trentaine d'agriculteurs partenaires répartis dans la moitié nord de la France distribuent les variétés de maïs Farmsaat. © Farmsaat
Une trentaine d'agriculteurs partenaires répartis dans la moitié nord de la France distribuent les variétés de maïs Farmsaat.
© Farmsaat

Le semencier allemand Farmsaat est membre de l’Union française des semenciers. Son originalité réside dans le mode de distribution de ses variétés de semences. Farmsaat s’appuie en effet sur un réseau d’agriculteurs partenaires pour distribuer sa génétique aux agriculteurs. Se faisant, les acheteurs réalisent des économies sur le prix des semences de l’ordre de 15 % selon Farmsaat.

Ce schéma de distribution en « direct », le semencier l’a déjà mis en place dans quelques pays d’Europe de l’Est et du Nord. Et depuis fin 2019, il s’attaque au marché français en concentrant sa démarche sur la distribution des semences de maïs (fourrage, grain et méthanisation).

Pour constituer son réseau de partenaires, quarante vitrines d’essais variétaux ont été mises en place chez une trentaine d’agriculteurs dans toutes les zones de maïsiculture de la moitié nord de la France. « Chacun dispose sur son exploitation d’une vitrine d’essais de 10 à 14 variétés issues de la génétique Farmsaat comparées à ses variétés références. Les partenaires peuvent ainsi présenter les essais à leur clientèle d’agriculteurs voisins et constater le comportement de la culture sur leur propre terroir », indique le semencier.

« Nous savions le marché mature en France aujourd’hui pour ce type de distribution en direct. Ce n’était pas le cas il y a encore trois-quatre ans. Nous sommes partis de zéro et en moins d’un an, les résultats sont déjà très encourageants. C’est le signe d’un besoin réel d’une offre alternative. Notre objectif maintenant est de poursuivre le développement de notre réseau, de continuer à tester et valider de nouvelles variétés chaque année et de répondre à une demande croissante, en agriculture conventionnelle comme en agriculture biologique », explique Patrice Goasmat, directeur France Farmsaat.

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