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Un programme alimentaire pour gagner en taux

Evialis propose une gamme de solutions alimentaires pour accompagner la chevrette puis la chèvre tout au long de sa carrière avec l’objectif de produire un lait de bonne qualité.

Experte dans le domaine de la nutrition animale depuis plus de 60 ans, l'entreprise bretonne Evialis, fruit de nombreuses fusions de société au cours de son histoire, est aujourd’hui rattachée au groupe InVivo, composé de 8 400 salariés au sein de ses 216 coopératives. Evialis bénéficie des infrastructures du groupe, notamment son laboratoire de recherche et développement, basé sur le siège social de Saint-Nolff dans le Morbihan. Les solutions proposées par la marque sont d’abord testées in vitro en laboratoire, puis in vivo, sur le troupeau du lycée agricole de Melle en ce qui concerne les caprins. Une fois ces deux étapes validées, les produits sont proposés à des éleveurs qui vont tester ces produits sur leurs animaux. Ainsi, pour la mise sur le marché d’un produit innovant, il faut compter en moyenne trois ans. Autant dire qu’il ne faut pas se rater et Evialis est fier de sa gamme caprine qui, selon Lætitia Giudicelli, chef de marché ruminants et caprins, a déjà bien fait ses preuves. Elle présente une offre étoffée de produits qui vont s’adapter aux différents stades physiologiques de la chèvre au cours de sa carrière. Evialis propose aux éleveurs un programme type permettant d’optimiser la croissance et les futures lactations de la chevrette.

Un programme pour les chevrettes, un échéancier pour les éleveurs

La première recommandation est l'alimentation en colostrum afin d’assurer les premiers jours de vie de la chevrette. Elle enchaînera ensuite avec le lait en poudre de la marque, bien adapté à la physiologie de la chevrette pour permettre une bonne digestion et un niveau d’apport protéique adapté. Le programme prévoit un aliment spécial pour la croissance en pré-sevrage, étudié pour rendre très appétente la chevrette l'éduquer de fait pour que le sevrage se passe dans les meilleures conditions. Cet aliment peut être complémenté par Clariphyt, produit participant à la prévention des problèmes respiratoires et digestifs, par exemple la coccidiose. En post-sevrage, la chevrette peut consommer un aliment riche en fibres qui va finir la croissance et préparer la chevrette à la mise à la reproduction. Lætitia Giudicelli rappelle qu’à cette période, la chevrette doit avoir accès au foin et à la paille à volonté, ainsi qu’à une pierre à sel. Cet échéancier permet à l’éleveur de s’y retrouver tout au long de la croissance de la chevrette puisque les périodes sont délimitées d’une part, par l’âge de l’animal et d’autre part, par son poids. Il existe également un programme pour optimiser le tarissement et faciliter le retour en lactation. La chef de marché ruminants assure passer la moitié de son temps sur les exploitations afin de pouvoir répondre au mieux aux demandes des clients.

"Si demain il n’y a plus d’éleveurs, nous n’existons plus"

« Je ne fais jamais une ration sans avoir vu les animaux dans leur cadre de vie. On apprend beaucoup de choses en allant sur l’élevage », explique-t-elle. L’équipe technico-commerciale de la firme d’alimentation mise beaucoup sur le conseil aux éleveurs dans leur travail quotidien. « Si, demain, il n’y a plus d’éleveurs, nous n’existons plus, nous non plus. C’est donc normal de les aider et de les accompagner, poursuit-elle. Tous nos commerciaux sont formés pour faire des rations. Nous n’avons pas le droit à l’erreur et encore moins en caprin ». Les technico-commerciaux s’efforcent de répondre au mieux aux demandes des clients et, en cas de problème, avisent la production. « Nos produits sont en amélioration continue grâce aux preuves d’élevage, consolidées par les chiffres des éleveurs ». Pour l’éleveur, plus le retour sur investissement est rapide, plus l’aliment sera intéressant. C’est dans cet objectif qu’Evialis a lancé, lors du salon Capri’nov 2016, la gamme Taux. Nom mystérieux, mais pas tant que ça, puisqu’il s’agissait en premier lieu de combler la chute de taux en période estivale.

Gagner un point de TB et TP

Cependant, « l’objectif initial a vite été dépassé et les retours des éleveurs ont été un succès puisque non seulement la qualité du lait en période estivale est conservée, mais elle est même améliorée ! En moyenne, le lait gagne un point en TB et TP sur la période de prise du complément », s’enthousiasme Lætitia Giudicelli. La gamme Taux existe soit en aliment de production, soit en correcteur azoté ou en supplémentation. En cas de problème, par exemple une période de forte chaleur qui ferait baisser la production, cette gamme a montré ses capacités à faire revenir la chèvre à de bons taux. « L’éleveur peut choisir de donner l’aliment pendant toute la période de lactation et la qualité sera toujours améliorée. Ou alors il peut le donner seulement sur la période estivale. Dans les deux cas, il s’y retrouvera économiquement », affirme Lætitia Giudicelli. Elle précise également que l’effet de la supplémentation se fait sentir rapidement puisque l’augmentation des taux est visible dix jours après le début de la distribution. Un point de plus en TP et TP dans le lait permet un gain moyen de 14,50 € sur la facture de l’éleveur, ce qui revient à dire, une fois le coût de l’investissement intégré dans le calcul, que le supplément alimentaire fait gagner en moyenne 8,50 € par chèvre par lactation. L’investissement revient, lui, entre 0,02 et 0,022 centime d’euros par chèvre et par jour. Le produit de la gamme Taux est composé de vitamines, d’oligoéléments et d’acides aminés qui, une fois dans le rumen, vont faire augmenter la concentration des acides aminés limitants, permettant ainsi la hausse des taux. 

Les chèvres accusent moins le coup en été

Aujourd’hui, une cinquantaine d’éleveurs ont recours à la gamme Taux. Maxime Fouladoux, 25 ans, élève 275 chèvres dans les Deux-Sèvres. « J'utilise la gamme Taux depuis un an et j’ai vu l’efficacité du produit. On a gagné 0,7 point en TB et 1 point en TP, pour une marge nette à la chèvre de 8,27 € sur la période d’essai de juin à septembre. Avec mes 200 000 litres annuels livrés à Lactalis, je voulais lisser la production estivale et avec ce produit, on voit que les chèvres accusent moins le coup en juillet-août. Depuis mon installation il y a trois ans, je distribue du foin de luzerne et de l’enrubannage de ray-grass italien et de trèfle et je suis dans un système 100 % en stabulation. Vu le bon retour sur investissement, il n’y a pas de raison de se priver du produit ». Maxime a choisi d’utiliser la gamme Taux toute l’année. Il distribue l’aliment déjà complémenté, ainsi il n’a pas de passage supplémentaire à faire. « Nous n’avons aujourd’hui que des retours positifs. Le produit convient à tout type d’élevage, à partir du moment où la ration est bien calée ! », conclut Lætitia Giudicelli.

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