Aller au contenu principal

Bruxelles propose d’abaisser le temps de transport des animaux

Le 7 décembre, la Commission européenne a proposé un texte de loi sur le transport des animaux vivants.

La Commission européenne propose une loi pour durcir le cadre du transport d'animaux vivants.
La Commission européenne propose une loi pour durcir le cadre du transport d'animaux vivants.
© B. Morel

La Commission européenne a proposé, le 7 décembre, un texte révisant le temps de transport pour les animaux à destination de l’abattoir. Ainsi pour les bovins, ovins, caprins et équins non sevrés la durée maximale du trajet est abaissée à huit heures. Il est possible de déroger à la règle si le moyen de transport dispose à son bord de système permettant aux animaux d’être nourris avec du lait ou un substitut de lait. Enfin l’interdiction de transport concerne les femelles gravides ayant dépassé 80 % de la durée de gestation, les femelles ayant mis bas durant les sept derniers jours et les porcelets, chevreaux et agneaux de moins de trois semaines. Ces derniers peuvent tout de même être transportés à moins de 50 km du lieu de départ. Le texte de loi ne devrait pas être validé avant au moins une année, le temps d’être amendé.

Pas plus de 21 heures de transport à la suite pour l’engraissement

Pour des fins autres que l’abattage, par exemple le transport d’animaux vivants à destination de l’engraissement, la durée de transport maximale est de 21 heures continues. Les animaux doivent être déchargés et gardés 24 heures avant de pouvoir être transportés à nouveau 21 heures. Enfin lorsque la température extérieure dépasse les 35 °C, les trajets ne seraient autorisés que durant la nuit, soit de 21 h à 10 h.

Les plus lus

<em class="placeholder">Brebis en estive</em>
« Les Ovinpiades m’ont donné la passion de la génétique ovine »
À 28 ans, Lise Noël incarne l’avenir de la filière ovine. Grâce aux Ovinpiades, cette jeune femme engagée a vu son parcours se…
<em class="placeholder">Simon Galtier et Patrick Combes, éleveurs de brebis laitières bio dans l&#039;Aveyron.</em>
Aveyron - « Nous voulons améliorer notre troupeau en bio et produire plus grâce à la génétique »
Simon Galtier s’est installé en 2018 sur l’exploitation de son beau-père, convertie à l’agriculture biologique la même année. Les…
<em class="placeholder">Bergers soignant une brebis en estive</em>
« Dans les Hautes-Pyrénées, nos brebis tarasconnaises sont faites pour la montagne »
S’il pâture en totale liberté la moitié de l’année, le troupeau de tarasconnaises de Philippe et Iris Soucaze doit désormais…
<em class="placeholder">Elevage de brebis manech tête rousse dans les Pyrénées-Atlantiques</em>
Coûts de production en élevage ovin laitier, un mieux relatif en 2024
Après une année 2023 marquée par une forte hausse des coûts de production, la conjoncture s’améliore légèrement en 2024. La…
Cactus est une solution de protection des arbres en situation de pâturage d'ovins, caprins, bovins, équins et contre la faune sauvage.
Tech-Ovin - Les fabricants de matériels d'élevage et équipementiers présents
Du matériel de contention au logiciel de cartographie des parcelles en passant par les lecteurs de boucles d’identification, les…
<em class="placeholder">Brebis viande - UPRA Lacaune</em>
L’Aveyron, cœur battant de la filière ovin viande en Occitanie
Avec plus de 100 000 brebis allaitantes, l’Aveyron se distingue comme un acteur majeur de la production ovine en Occitanie.…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre