Aller au contenu principal

Filière brassicole
Brasserie : Malteries Soufflet et Heineken renforcent leur action en matière de production d’orge bas carbone

Le malteur et le brasseur viennent de franchir une nouvelle étape dans leur collaboration. Résultats lors de la prochaine campagne d’orge de brasserie.

Echanges dans les parcelles d'orge lors de la journée orge bas carbone du 18 novembre 2021 organisée par Malteries Soufflet et Heineken
© Groupe Soufflet

Travaillant déjà ensemble depuis plus de deux ans au sein du programme international Low carbon farming program (qui rassemble le Brésil, la France et la Russie), Malteries Soufflet et Heineken ont présenté, le 30 novembre 2021, des pilotes de production réalisés avec Soufflet Agriculture et qui seront efficients pour la récolte à venir en matière de production d’orge bas carbone. Cette annonce fait suite au Low carbon barley day organisé le 18 novembre par Malteries Soufflet et Heineken au siège du premier à Nogent-sur-Marne.

L’ensemble des participants à cette journée dans l’Aube a d’abord pu échanger « sur les solutions présentées pour réduire l’empreinte carbone ». Ensuite, ils ont pu visiter « visiter les pilotes de production réalisés conjointement par les experts agronomes de Malteries Soufflet et de Soufflet Agriculture » sur une parcelle d’essai, précisément à Maizières-la-Grande-Paroisse dans l’Aube.

D’après les spécialistes Soufflet, « ces pilotes ont mis en évidence les deux principaux leviers agronomiques pour produire des orges de brasserie « bas carbone » : la gestion de la fertilisation azotée et le développement des couverts végétaux ».

Empreinte carbone, orge durable et neutralité carbone

Les travaux de recherche (effectués en France mais aussi au Brésil) ont été présentés en présence des équipes achats et responsabilité sociale et environnementale (RSE) d’Heineken et d’agriculteurs producteurs d’orge. Ils concernent aussi bien les orges d’hiver que celles de printemps.

Il convient de noter que, globalement et à ce jour, l’amont de la filière orge-malt-bière représente 30% de l’empreinte carbone totale de la production de bière, c’est-à-dire autant que le packaging (bouteille, carton, capsules…). D’où les initiatives de des deux grands acteurs de la filière : d’un côté, Malteries Soufflet affiche, via sa démarche We do fair, l’ambition « de s’approvisionner à 80 % en orge durable » ; de l’autre Heineken, via son programme RSE « Brassons un monde meilleur », s’est fixé pour objectif d’atteindre la neutralité carbone à horizon 2040.

Les plus lus

Champ de blé tendre.
Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Des moissons d’orges qui démarrent, suivies dans une quinzaine de jours par la récolte des blés, des colzas prometteurs, mais…

Canal Seine-Nord Europe : les travaux vont entraîner la fermeture du canal du Nord pendant de nombreux mois

Outre le problème du financement et de la construction des plateformes multimodales, la construction du canal Seine-Nord…

pain avec logo filière CRC
Meunerie : Auchan se désengage de la filière CRC

Le groupe Auchan, qui utilisait de la farine CRC dans ses ateliers de boulangerie-viennoiserie-pâtisserie depuis 2018, a…

À gauche, un agriculteur français observe des épis de blé dans un champ où flotte le drapeau tricolore ; à droite, un cargo est en cours de chargement de céréales au port.
Exportations céréalières : « L'origine française connaît un regain d’intérêt sur cette deuxième partie de campagne »

À l’issue de son conseil spécialisé du 18 juin, FranceAgriMer a fait le point sur la situation des marchés céréaliers, lors d’…

Une moissonneuse batteuse en action pour la moisson 2025 dans un champ de blé avec les drapeaux de l'Ukraine et de l'UE en arrière plan.
Droits de douanes sur le blé ukrainien : quel effet pour le blé français ?

Depuis le 6 juin 2025, l’Union européenne a rétabli des quotas et des droits de douane sur les importations de céréales…

culture de maïs sur fond de ciel bleu nuageux.
Moisson 2025 : une semaine décisive pour le potentiel de production des cultures de printemps

Pois, féveroles, orges, maïs, tournesols… Les cultures de printemps tiennent bon, mais les fortes températures inquiètent.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne