Aller au contenu principal

Le conseil de saison
Assurer la fertilité des luttes naturelles de début de printemps

Il faut compter 35 jours de lutte et un cycle de plus pour que les béliers déclenchent les ovulations des brebis. © Ciirpo
Il faut compter 35 jours de lutte et un cycle de plus pour que les béliers déclenchent les ovulations des brebis.
© Ciirpo

« Même si tous les critères de réussite des luttes naturelles de printemps ne sont pas connus, la ration des brebis reste essentielle. Ainsi, les quantités d’herbe sur prairies ne sont pas toujours suffisantes lors du premier cycle de lutte en mars et avril. Un essai réalisé à la ferme expérimentale de Carmejane (Alpes-de-Haute-Provence) pendant trois ans avait démontré l’intérêt de la poursuite d’une complémentation quotidienne de 450 g de céréale par brebis après le flushing.

« L’alimentation des brebis joue un rôle majeur »

Avec des mises à la reproduction au 1er avril, le taux de fertilité était amélioré de 6,5 % en moyenne (de 5 à 9 % selon les années) par rapport à une ration composée exclusivement d’herbe. Au final, avec un nombre d’agneaux vendus plus important, l’apport de 8 kg de céréale supplémentaire s’est traduit par un gain de 1,5 € par brebis.

Le constat de gestation s’impose

Il faut compter 35 jours de lutte minimum et un cycle de plus pour que les béliers déclenchent les ovulations des brebis de races qui désaisonnent (sauf utilisation de béliers vasectomisés), soit 51 jours au total. Les agnelles, quelle que soit leur race, répondent mal à l’effet mâle avec des taux de fertilité médiocres et irréguliers. Enfin, pour déclencher les brebis, les béliers doivent être nombreux, soit un reproducteur pour 20 à 25 brebis. Le diagnostic de gestation revêt un intérêt économique majeur pour les mises à la reproduction de printemps. Pour une fertilité de 80 %, le constat de gestation améliore la marge brute de 8 € par brebis mise à la reproduction en prenant en compte un coût de 1 € pour la prestation. Et plus la fertilité est faible, plus l’intérêt économique est important. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Eleveur conduisant ses brebis au pâturage.</em>
« Les Ovinpiades m'ont permis de faire ma place dans la filière ovine »
« J’ai un CV complet », c’est par ces mots que nous avons terminé l’entretien avec Benjamin Piot, meilleur jeune berger…
<em class="placeholder">Olivier Maurin</em>
Les mille vies d’un passionné de la brebis et du pastoralisme
Éleveur transhumant du Béarn et fervent défenseur du monde pastoral, Olivier Maurin participe à l’amélioration de la race basco-…
<em class="placeholder">Vincent Pons, 26 ans, éleveur de brebis dans le Lot</em>
« Le métier de sélectionneur ovin est devenu une passion »
Vincent Pons, 26 ans, s’est installé en 2021 en Gaec avec son père, avec 850 brebis Causses du Lot en sélection, à Boussac…
<em class="placeholder">Marion Morel, Antonin Bourgis, Léo Péry, Alban Lambert et Jules Fosseprez</em>
Dans l’Aisne, les éleveurs ont aussi leurs Ovinpiades
Cinq élèves du lycée agricole de Vervins ont organisé les Ovinpiades des Maîtres bergers en février. Un moment convivial et…
<em class="placeholder">Brebis au pré, en train de manger des feuilles d&#039;arbre au sol.</em>
Faire la feuille : une pratique adaptée aux ovins à besoins faibles et modérés
En complément d’un apport de foin, « la feuille » complète la ration des brebis peu exigeantes, à l’entretien, taries,…
<em class="placeholder">Engraissement des agneaux au nourrisseur</em>
Coût des rations : des différences importantes en ovin
Les conseillers ovins des chambres d’agriculture Paca et les techniciens de la filière régionale ont mis au point un outil de…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre