Après l’incendie du bloc truie, une reconstruction pour la succession
Reconstruire pour transmettre un outil taillé pour l’avenir : c’est l’objectif que s’est donné Bernard Tréguier à la suite de l’incendie de son bloc truie. Avec ses partenaires, le gérant a travaillé sur le sanitaire, le bien-être des animaux et du personnel, ainsi que sur les économies d’énergie. Le tout pour disposer d’un ensemble de 160 truies pilotable par un seul homme.
Bernard Tréguier, gérant de l’exploitation éponyme, dispose maintenant d’un outil adapté aux exigences actuelles pour une reprise à moyen terme par son fils Vincent.
Les deux salles de 24 places maternités disposent de cases liberté (2,9 x 2,5 m.) Matek de chez I-Tek avec une partie fonte sous la truie et un sol autoporteur PVC sur le reste de la surface.
Bernard Tréguier, gérant de l’exploitation éponyme, dispose maintenant d’un outil adapté aux exigences actuelles pour une reprise à moyen terme par son fils Vincent.
Les deux salles de 24 places maternités disposent de cases liberté (2,9 x 2,5 m.) Matek de chez I-Tek avec une partie fonte sous la truie et un sol autoporteur PVC sur le reste de la surface.
Tout est allé très vite, l’incendie comme la reconstruction : treize mois seulement se sont écoulés entre la reconstruction du bloc truies de Bernard Tréguier à Lopérec, dans le Finistère, parti en fumée avec tout le cheptel et les premières mises bas le 10 mai dernier ! Après une étape d’abattement, l’éleveur a vite repris le dessus pour l’avenir et l’installation à moyen terme de son fils Vincent. « Notre groupement Evel’Up et les partenaires ont su réagir rapidement », se félicite l’exploitant. Et de poursuivre : « Pour être le plus efficient, nous avons repris les mêmes entreprises qui avaient œuvré à la construction du nouveau bloc post-sevrage et engraissement en 2020 ». À partir de l’existant, ces dernières se sont ainsi retroussé les manches pour renforcer la biosécurité et la cohérence de la marche en avant, et pour adapter les bâtiments au confort des animaux et des hommes.
Une réorganisation du bloc truie
Avant réparti en plusieurs salles de façon anarchique, le bloc truie est maintenant organisé et suit un schéma logique. Ainsi, un premier bâtiment regroupe deux salles maternité de 24 places bien-être et une salle commune de 64 places verraterie en liberté. Un deuxième, construit dans la continuité du premier, permet de loger 104 places de gestante en bat-flanc. « La configuration du terrain très pentue imposait ce choix car nous étions contraints en termes de surface. Néanmoins, la taille de l’outil, conçu à l’échelle de 1 UTH, reste évolutive », note Bernard Tréguier. Et de continuer : « Cette réorganisation améliore la marche en avant et permet également d’optimiser le temps de travail : pour exemple, nous passons de six salles de maternité à seulement deux ».
Un espace lumineux
Pour le confort des animaux et du personnel, les deux bâtiments disposent d’un cooling. La luminosité naturelle a été privilégiée dans chaque salle avec de larges fenêtres (1,50 x 0,83 cm) disposées également dans le mur de séparation des deux maternités. Chacune des deux salles est équipée de deux réseaux de lumières leds : une pour le jour et une autre pour la nuit. « Le deuxième, composé de quatre néons par salle et disposé au-dessus du couloir, doit servir de veilleuse la nuit aux porcelets. Il fonctionnera uniquement quand les lampes chauffantes utilisées lors de la mise bas seront enlevées. » L’alimentation se fait par des doseurs automatiques à sec Smart-Feeder de chez Skiold.
L’assurance ne paie pas le bien-être
Les 64 places de verraterie liberté en réfectoire Gevilib d’I-tek sont divisées en lot de cinq pour 2,7 m² par truie. Le système mécanique en tubulaire permet de bloquer en individuel avec en plus une position spéciale IA. Toutes les auges antigaspi en Inox sont surélevées et chaque truie dispose d’une pipette d’eau. L’aménagement des 104 places gestante – 16 cases de 6 places pour 2,25 m² par truie – est traditionnel avec des cases bat-flanc en béton et des auges en Rexlan. Quatre cases servent d’infirmerie pour y loger maximum 10 truies. « Au final, l’assurance a payé les investissements standards mais pas la totalité du surplus dû au bien-être », remarque Bernard Tréguier. Et de conclure : « Aujourd’hui, nous repartons avec un cheptel neuf – logé et inséminé temporairement dans les engraissements vides — qui aura l’avantage de s’intégrer directement aux nouvelles conditions de logement bien-être ».
Deux pompes à chaleur pour chauffer les maternités et les PS
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