Aller au contenu principal

Plan de résilience : un futur dispositif d’aide mieux calibré pour les éleveurs de volailles de chair

Pour les éleveurs de volailles de chair le dispositif, dit « intégrateur », d’aide alimentation animale du plan de résilience pourrait être plus intéressant que le premier, selon Anvol.

volaille de chair aide coût aliment guerre Ukraine
© Archives Reussir

Alors que nombre d’éleveurs de volailles de chair se posent des questions sur le dispositif d’aide à l’alimentation animale du plan de résilience agricole, l’interprofession volaille de chair Anvol appelle les éleveurs de volailles à la prudence. Le premier guichet de dépôt des dossiers de demande d’aides ouvert jusqu’au 17 juin comprend un dispositif éleveur qui pourrait être moins intéressant que le dispositif dit « intégrateur » encore en cours de finalisation à la DGPE et qui n’ouvrira que fin juin.

Ce second dispositif concernera l’ensemble des organisations qui portent collectivement un contrat et pas seulement les systèmes en intégration pure, croit savoir Anvol.
 

Quels bénéficiaires pour le dispositif dit intégrateur ?

Face aux hausses des coût de l’aliment sur fond de guerre en Ukraine, ce second dispositif devrait venir en aide aux intégrateurs, organisations de production porteuses de contrats de production animale, aux entités juridiques ayant une activité d’élevage et étant propriétaire des animaux et non éligibles au premier dispositif.

Anvol cite parmi les bénéficiaires de cette couverture :

  • Les contrats d’intégration par lesquels le producteur s’engager envers une ou plusieurs entreprises à élever ou à engraisser des animaux, ou à produire des denrées d’origine animale, et à se conformer à des règles concernant la conduite d’élevage, l’approvisionnement en moyens de production ou l’écoulement des produits finis.
     
  • Les contrats d’élevage par lesquels une organisation de production garantit par contrat la rémunération minimale de l’éleveur sans que celle-ci ne soit influencée par l’évolution du prix des aliments pour animaux utiles à l’élevage.
     
  • Les couvoirs avec des élevages en propres ou en contrat.
     

Un meilleur taux de prise en charge, selon Anvol 

Autre intérêt du dispositif, « le taux de prise en charge du surcoût alimentaire sera de 60% », affirme Anvol qui a travaillé activement avec la DGPE sur la définition du dispositif.

« Ainsi le dispositif à paraître devrait être bien mieux calibré pour les éleveurs de volaille de chair que le premier dispositif éleveurs », estime Anvol. L’interprofession prévient donc : « un éleveur sur une exploitation diversifiée, qui achète son aliment dans le cadre d’un contrat pourrait être éligible au premier dispositif mais avec un taux d’aide plus faible (forfait de 1000 euros ou 40% du surcoût selon la catégorie) que s’il avait déposé un dossier spécifique « volaille » par son organisation de production, sa coopérative ou toute autre structure ».
 

Précision pour les exploitations diversifiées

Pour les exploitations avec plusieurs ateliers d’élevage (un atelier vache laitière et un atelier volaille de chair par exemple), il est possible de dissocier les deux ateliers lors du dépôt de dossier, souligne Anvol dans sa lettre d’information. «  L’éleveur peut demander une aide pour les charges d’aliments spécifiques à l’atelier vache laitière alors même que l’atelier volaille sera identifié dans le dossier déposé par l’intégrateur ou l’organisation de production » écrit l’interprofession. Attention, dans ce cas, l’éleveur ne doit pas comptabiliser les charges liées à son activité volailles lors de sa première demande d’aide.

Les plus lus

<em class="placeholder">bâtiment pondeuses biologiques Le Gouessant jardin d&#039;hiver aménagement paysager polyculture élevage vaches</em>
Biosécurité des élevages mixtes bovin et volailles : « Une prise de conscience du risque de transmissions de pathogènes entre espèces est nécessaire »

Avec sa double casquette au sein d’Innoval et de la section avicole du GDS Bretagne, Estelle Villéger prône une approche…

<em class="placeholder">Valsoleil en quête de nouveaux poulaillers</em>
Valsoleil en quête de nouveaux poulaillers

Valsoleil a besoin de nouveaux poulaillers pour répondre à la demande des abattoirs locaux et accroître le chiffre d’affaires…

<em class="placeholder">transport de volailles </em>
Transport des animaux : un surcoût estimé à 526 millions pour la filière volailles

Fin 2023, la Commission européenne a annoncé son intention de revoir la réglementation encadrant le transport des animaux, en…

<em class="placeholder">Les éleveurs Nathalie Letourneur et son fils Pierre sont accompagnés dans le suivi sanitaire de leur élevage par Anthony Miatta, technicien de Huttepain Aliments et Arnaud ...</em>
« La biosécurité se joue dans les détails dans notre élevage bovin et avicole»

Le Gaec Letourneur, élevage de bovins et de volailles dans l’Orne, fait de la biosécurité une priorité. Pourtant fin 2024,…

<em class="placeholder">La nouvelle réglementation changerait de formule de calcul de l’espace dans les caisses de transport, entraînant une baisse de densité.</em>
Transport des volailles : La Commission Européenne veut faire évoluer la réglementation

L’Europe souhaite améliorer les conditions de transport des volailles : moins longtemps, avec plus de place et moins de…

<em class="placeholder">Avec ce troisième poulailler, Thierry Clairefond a arrêté l&#039;atelier veau et prévoit l&#039;embauche d&#039;un salarié à l&#039;automne.</em>
« Avec ce troisième poulailler, je me spécialise à 100 % en volaille »

Dans la Drôme, Thierry Clairefond mise sur la demande croissante de poulet standard et une filière locale autour de la…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)