Aller au contenu principal

Caméras de sécurité : Une vidéoprotection adaptée à l’agriculture

Avec son offre Actifarm, TLB propose des solutions de vidéoprotection sur mesure, dédiées au milieu agricole, en termes de connectivité et de fiabilité des caméras. L’enjeu étant d’en faire des outils de travail au service des éleveurs.

Le paramétrage des filtres d’alerte est personnalisé en fonction du souhait de l’éleveur, afin d’éviter qu’il ne reçoive des notifications trop fréquentes ...
Le paramétrage des filtres d’alerte est personnalisé en fonction du souhait de l’éleveur, afin d’éviter qu’il ne reçoive des notifications trop fréquentes (détection d’animal ou d’humain, ciblage d’un véhicule particulier voire d’une plaque d’immatriculation…).
© A. Puybasset

À peine 1 % des exploitations agricoles seraient équipées d’un dispositif de vidéos anti-intrusion, bien loin du taux d’équipement de 7 à 9 % dans le secteur résidentiel. Parmi les raisons invoquées : les difficultés de débit internet dans les campagnes et la crainte d’être sans cesse dérangé par des alertes avec des sites agricoles ouverts. 

Lire aussi : "La caméra extérieure installée sur mon poulailler a un effet dissuasif"

C’est pour dépasser ces réticences que l’entreprise TLB, spécialisée dans les solutions de sécurité connectée, a déployé en 2023 son offre Actifarm. « Il s’agit d’une gamme d’équipements adaptés aux besoins spécifiques du milieu agricole, en termes de connectivité, de dispositif d’alertes filtrées mais également d’outils connectés visant à faciliter le travail de l’éleveur », précise son directeur, Christophe Collin. Basée à Arradon (Morbihan), cette filiale de Groupama Loire-Bretagne a été créée en 1999 pour apporter des services visant à réduire l’impact d’un sinistre tel qu’un vol ou un incendie.

 

 
Christophe Collin et Jordan Prize, de TLB. « Le déploiement de la vidéoprotection en élevage est lié à la connectivité des fermes. »
Christophe Collin et Jordan Prize, de TLB. « Le déploiement de la vidéoprotection en élevage est lié à la connectivité des fermes. » © A. Puybasset

Apporter de la connectivité dans les fermes

Son offre de vidéoprotection agricole s’est développée à partir de 2018 en s’appuyant sur une vingtaine de sites d’élevages pilotes équipés de caméras, dont le Gaec Elie Miché. « Cela nous a permis de tester différentes solutions pour déployer la connectivité dans les fermes : pont wifi, pont radio, box 4G. C’est la « porte d’entrée » ! Avant d’installer de la vidéo, il faut d’abord amener de la communication internet dans les exploitations. » Ainsi, un partenariat a été mis en place avec un opérateur de téléphonie pour accéder à un volume de data illimité, adapté à la vidéo, forte consommatrice.

Une nouvelle génération de caméras intelligentes

La remontée de données des sites pilotes a aussi permis de nourrir les algorithmes pour améliorer la fiabilité des caméras de plus en plus intelligentes et répondre aux exigences croissantes de précision de la détection d’une intrusion. 

Le paramétrage des filtres d’alerte est personnalisé en fonction du souhait de l’éleveur, afin d’éviter qu’il ne reçoive des notifications trop fréquentes (détection d’animal ou d’humain, ciblage d’un véhicule particulier voire d’une plaque d’immatriculation…). 

« Nous avons aussi beaucoup travaillé sur l’effet dissuasif des équipements », poursuit Jordan Prize, responsable technique. « Les caméras disposent de leds rouges et bleues, qui clignotent lors d’une détection. Il est possible d’ajouter un signal sonore (85 db) ainsi que des flashs de lumière, pour pousser l’intrus à ressortir du site. » Ces solutions peuvent par ailleurs être associées à un dispositif de télésurveillance. Elles sont certifiées pour permettre la levée de doute, nécessaire pour faire intervenir la gendarmerie lors d’une intrusion.

Une offre de sécurité sur mesure

Avant d’équiper une exploitation en vidéosurveillance, TLB réalise un audit de sécurité pour déterminer les points d’accès possibles sur l’exploitation (nécessitant la mise en place d’éléments dissuasifs), ainsi que les points d’intérêt et de valeur (cuve à fioul, machinisme, entrée d’un poulailler…). La proposition d’équipements dépend des attentes de l’exploitant : champ de vision large ou restreint, vision de nuit, capacité de stockage de l’enregistreur selon l’exigence de netteté de la caméra, mode de transmission des données, équipement d’accès aux images et aux notifications (écran, smartphone)… « Tous nos équipements sont connectés en filaire, et non pas en wifi, pour se prémunir des risques de déconnection et de piratage de données. »

TLB propose l’achat ou la location des équipements. Pour un poulailler équipé de trois caméras avec stockeur et PC, cela représente un investissement d’environ 2 000 euros HT ou un loyer de 35 euros sur cinq ans.

En facilitant l’accès à la connectivité dans les exploitations, l’objectif de TLB est également d’aller au-delà du domaine de la sécurité intrusion en proposant de nouveaux outils connectés pour améliorer le confort de travail : capteur de bien-être animal (surveillance d’un lot de volailles ou d’un troupeau laitier), pesons ou sonde à fourrage connectés…

Les plus lus

<em class="placeholder">Nicolas Bourdon a réussi à aller au bout de son projet et peut être fier du résultat !</em>
En Bourgogne, Nicolas Bourdon s’est installé à tout prix en poulet 
À Sergines, près de Sens dans l’Yonne, Nicolas Bourdon a mis presque six ans pour concrétiser un projet de 1 800 m² de…
<em class="placeholder">Abattoir Valotek</em>
« Je gagne du temps avec mon petit abattoir de volailles Volatek »

La Ferme de Passay, à Sillé-le-Philippe (Sarthe) s’est équipée d’un petit abattoir Volatek. Privilégiant le local, l’éleveur…

<em class="placeholder">Les deux frères, Lionel et Xavier Rivoal, âgés de 40 et 36 ans, introduisent avec un préau une différenciation Bien-être dans leur élevage déjà diversifié ...</em>
"Nous avons choisi une ventilation adaptée à notre poulailler avec préau"
Éleveurs de dinde à Plouvien dans le nord du Finistère, Lionel et Xavier Rivoal ont construit un préau en rénovant leur…
<em class="placeholder">Patrice Labrosse, président de la CPASL : « Nous produisons un produit plus haut de gamme qui n’est pas plus rémunérateur. »</em>
"Nos canards « bien-être » sont élevés sur sciure"

La coopérative CPASL a lancé en 2015 une production de canards de Barbarie sur litière avec jardin d’hiver. Elle mise…

<em class="placeholder">« Inné ne veut pas dire automatique, précise Amandine Cosnard. C’est bien la situation et l’évaluation que l’animal en fait qui va permettre de générer tel ou ...</em>
"Comprendre le comportement des canards de Barbarie aide à identifier les leviers d'amélioration en élevage"

Comprendre le comportement du canard de Barbarie à partir du mode de vie de ses ancêtres en milieu naturel peut permettre d’…

Maïsadour programme plus de 4 millions de volailles en plus d'ici 2029

La coopérative Maïsadour annonce, dans un communiqué du 28 avril, un « soutien financier inédit » à ses adhérents…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)