Aller au contenu principal

Picore assure le suivi de vos traitements

Développé avec l’Irstea, Picore est un système simple à monter et économique pour contrôler la bonne application des phytosanitaires.

Succédant à Ticsad, Picore est une solution de traçabilité des traitements phytosanitaires connectée, permettant de vérifier la bonne application (la bonne dose au bon endroit). Entrant dans sa phase finale de tests, elle sera commercialisée pour la saison 2017 sur toute l’Europe par la société Sika GmbH. "Picore est une solution que nous avons voulue économique (2 000 euros et un abonnement peu coûteux) et facile à installer, explique Vincent de Rudnicki, en charge du projet à l’Irstea. Elle se compose d’un capteur de pression, d’un à huit débitmètres électromagnétiques (un par côté ou par descente), qui enregistrent à chaque seconde le débit pour chaque rang avec une très bonne précision (0,5 %) sans perturber le flux, d’une antenne GPS sous signal Egnos, servant au positionnement et à la mesure de vitesse et d’un boîtier qui enregistre tous les paramètres." À cela, s’ajoutent une jauge (en option), ainsi qu’un smartphone ou une tablette. " Bien entendu, on peut utiliser son smartphone personnel, poursuit Vincent de Rudnicki. Pour ma part, je conseille un smartphone durci, c’est-à-dire résistant aux chocs et à l’eau, plus adapté à un usage viticole, avec un écran d’au moins 4,5 pouces pour une question de visibilité." Le boîtier communique avec le smartphone via wifi ou Bluetooth qui, à son tour, envoie les informations géoréférencées collectées par wifi ou GSM (téléphonie mobile). Ces informations sont ensuite compilées sur le web-serveur (logiciel en ligne) Picore et exploitables sous un format compatible avec les logiciels de pilotage d’exploitation sur le marché.

Un smartphone comme boîtier de contrôle

Avant d’aller sur la parcelle, le viticulteur prépare la tâche depuis l’ordinateur de bureau. Sur le web-serveur, il sélectionne les parcelles à traiter et les produits avec les quantités calculées en fonction des surfaces. Puis, il saisit les consignes de volumes par hectare, la vitesse, la parcelle et la largeur de traitement. Le logiciel génère alors un fichier de consignes que l’opérateur récupère sur son smartphone. Au besoin, les réglages du pulvérisateur sont modifiés par l’opérateur.

Pendant le traitement, ce dernier visualise en temps réel les débits sur chaque tronçon, ce qui permet de détecter une section défaillante. En fin de traitement, l’opérateur confirme la fin de travail. Les données de traitement sont envoyées sur le web-serveur pour compléter les cahiers parcellaires et résumées sur le smartphone. " Picore génère notamment une carte avec en vert les rangs traités à la bonne dose (+/- 8 %), en bleu les zones sous-traitées et en rouge celles surtraitées, explique Vincent de Rudnicki. À cela, s’ajoutent deux autres couleurs pour les doublons et les manques."

Lors de son lancement, l’application sera disponible sur Android (versions 3.4 et ultérieures), puis sur IOS (Iphone). Vincent de Rudnicki conclut : " Picore donne les moyens aux viticulteurs de faire correctement leur travail et de vérifier qu’ils l’ont bien fait. Lors de la phase de développement, tous les vignerons qui ont eu cet outil entre les mains ont cherché à s’améliorer ".

Les plus lus

<em class="placeholder">Vigne abandonnée à Saint-Gervais dans le Gard.</em>
Vignes abandonnées : un nouveau dispositif législatif plus dissuasif pour les friches viticoles

La pression économique et sanitaire renforce encore le sentiment d’urgence à endiguer l’essor des friches viticoles. Un…

<em class="placeholder">Thomas Saleilles produit désormais, en plus du raisin, du jus et des plants de grenade.</em>
Diversification viticole dans le Gard : « Je suis heureux des revenus complémentaires que m’apporte la grenade »

Facilement compatible avec l’activité viticole, la grenade demande peu d’interventions. Rencontre avec Thomas Saleilles, dans…

<em class="placeholder">La famille Hauselmann dans sa parcelle de kiwis. </em>
Diversification viticole en Charente-Maritime : « Les gens font des kilomètres pour venir acheter nos kiwis »

Camille Hauselmann cultive, avec son frère et son cousin, des kiwis en Charente-Maritime, en complément de leur activité…

<em class="placeholder">Enjambeur avec bricolage</em>
Astuce de vigneron : « J’ai transformé une écimeuse en tondeuses interrangs pour 1 300 euros »
Édouard Fontan, vigneron au Château l’Ermitage, à Preignac, en Gironde, a confectionné deux tondeuses interrangs pour vignes…
<em class="placeholder">Cédric Rougier devant son tracteur New Holland T4.100N équipé de pneumatiques Trelleborg Pneutrac </em>
« Plus de stabilité et moins de casse avec les Pneutrac »
En Charente-Maritime, Cédric Rougier est équipé de deux tracteurs chaussés en pneumatiques Trelleborg Pneutrac. Il nous décrit…
<em class="placeholder">La viticultrice Marie Courselle devant des oliviers.</em>
Diversification viticole en Gironde : « Je compte étendre ma plantation d’oliviers, simples à cultiver, à 2 hectares »

Le Château Thieuley, en Gironde, a planté des oliviers à la fin des années 2000. Marie Courselle, la cogérante, nous livre les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Vigne
Consultez les revues Réussir Vigne au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters des filières viticole et vinicole