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Le suspens est toujours de mise au CIVL

La crise née au sein du Conseil interprofessionnel des vins du Languedoc (CIVL) en juillet 2021 peine à se résoudre. Le problème de la représentation des metteurs en marché direct cristallise des divergences quant à la gourvernance et à la stratégie. Plusieurs ODG menancent toujours de quitter le conseil.

L'AOP faugères fait partie des ODG qui militent pour une renégociation du rôle des metteurs en marché direct dans les instances du CIVL.
L'AOP faugères fait partie des ODG qui militent pour une renégociation du rôle des metteurs en marché direct dans les instances du CIVL.
© Diabolo Bohème/AOP faugères

Exclus du collège du négoce, du fait de la non-convocation de leurs représentants à l’assemblée générale du CIVL de juillet 2021, les metteurs en marché direct (MMD) en avaient contesté la validité. Leur non-représentation place l’Union des entreprises viticoles de Méditerranée (UEVM) seule à bord du collège du négoce. Ce problème, additionné pour certains ODG de griefs sur la stratégie de communication, a conduit Faugères, Corbières, Malepère et Fitou à menacer de quitter le CIVL. Mi-mai, Christophe Bousquet, le président du CIVL, affirmait son objectif « de faire primer l’apaisement et l’unité au sein de notre filière » face aux « défis du monde viticole languedocien ».

Les metteurs en marché direct demandent leur réintégration

Début juin, les metteurs en marchés direct ont envoyé un courrier officiel demandant leur réintégration au sein du collège du négoce. Du côté des ODG, celui de Fitou semble être résolu au départ et donc à ne pas participer aux accords triennaux 2024-2027. L’ODG Malepère a finalement décidé de rester. Corbières et Faugères continuent de dialoguer.

Au nom de l’AOP faugères, Nathalie Caumette, la présidente, milite pour un dialogue constructif. « Nous nous attachons au fond, ce n’est pas politique. Nous souhaitons une représentation basée sur un état des lieux de qui vend le vin du Languedoc aujourd’hui », plaide-t-elle. Et d’ajouter : « on aimerait que le CIVL fonctionne mieux. Les enjeux de commercialisation sont énormes aujourd’hui, le problème ce n’est pas la qualité des vins. On a vraiment besoin d’audace et d’idées nouvelles ».

Prendre en compte la diversité des entreprises

En jeu notamment, la prise en compte des besoins de tous les types d’entreprises dans les outils développés par le CIVL et une attente de plus de transparence. Cantonnés au collège production, les producteurs également metteurs en marché direct ne peuvent plus peser sur les choix. « Rien n’a avancé pour l’instant », déplorait Nathalie Caumette, début juin. Le CIVL a déjà vécu, en décembre 2020, le départ de l’ODG Minervois, retirant de son giron un volume tournant autour de 130 000 hectolitres. Il reste encore dix-huit mois d’ici l’assemblée générale de décembre 2023, décisive pour l’adhésion aux plans interprofessionnels triennaux.

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