Aller au contenu principal

C’est parti pour la nouvelle assurance récolte !

Suite à son vote en début d’année, la Loi d’orientation relative à une meilleure diffusion de l’assurance récolte en agriculture et portant réforme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture a été publiée.

C’est parti pour la nouvelle assurance récolte !

Le projet de Loi sur la réforme des risques climatiques en agriculture a été définitivement adopté fin février et la loi publiée au Journal officiel du 3 mars 2022. Ce texte fixe « les objectifs, la stratégie et la programmation financière » de la nouvelle assurance récolte, qui doit être effective pour 2023. Comme nous l’avions déjà évoqué dans nos colonnes, cette nouvelle mouture se base sur trois niveaux :

- Au premier niveau : le vigneron assume financièrement ses pertes sur des risques de faible intensité (moins de 20 % de pertes).

- Au deuxième niveau : l’assurance multirisque climatique couvre les pertes pour des risques d’intensité moyenne (entre 20 et 50 % de pertes).

- Au troisième niveau : au-delà de 50 % de pertes, la « solidarité nationale » intervient pour indemniser les dégâts exceptionnels, quelle que soit la culture.

Pour permettre le fonctionnement d’un tel dispositif, l’État prévoit une enveloppe allant jusqu’à 600 millions d’euros par an, contre 300 millions d’euros à l’heure actuelle. Il table également sur une hausse des surfaces assurées. En 2020, en viticulture, elles étaient de 34 %. Le gouvernement espère faire passer ce taux à 60 % d’ici 2030. À noter que plusieurs points techniques devront être précisés via des décrets et des ordonnances, ces dernières devant être « prises dans un délai de neuf mois à compter de la promulgation de la loi ».

Les plus lus

<em class="placeholder">Saisonnier déraquant la vigne.</em>
En Loire-Atlantique : « Le déracage de la vigne permet de recourir à du personnel non qualifié »

Le viticulteur ligérien Damien Grandjouan pratique une prétaille manuelle sur ses vignes conduites en guyot simple alterné.…

<em class="placeholder">les environs de Rasiguères, au creux du Fenouillèdes</em>
Dans les Pyrénées-Orientales, les caves coopératives de vinification sanctuarisent du foncier pour consolider les volumes vinifiés

Pour tenter de freiner l’érosion des surfaces qui amputent les volumes entrant dans leurs chais, trois coopératives des…

<em class="placeholder">Nathalie Lalande, salariée du Vignoble Bourgoin taillant de la vigne</em>
En Charente : « Un gain de rendement de 31 % avec le meilleur tailleur de vigne »

Un tailleur bien formé permet des gains de productivité non négligeables. C’est ce qu’a constaté le Vignoble Bourgoin, en…

<em class="placeholder">Photo de Céline Tissot, vigneronne en Bugey, pose dans ses vignes.</em>
Dans l'Ain : « Les liens en osier pour attacher la vigne ne nous coûtent que du temps »

À Vaux-en-Bugey, dans l’Ain, Céline et Thierry Tissot ramassent leurs osiers, qu’ils utilisent lors du liage de la vigne.…

<em class="placeholder">Badigeonnage de plaie de vigne</em>
Dans la Drôme : « Nous badigeonnons les plaies de taille pour favoriser la cicatrisation de la vigne et diminuer sa sensibilité aux maladies du bois »

Baptiste Condemine, régisseur vignobles de la Maison Chapoutier, à Tain-l’Hermitage, dans la Drôme, estime que le badigeonnage…

<em class="placeholder">Vigne / 09-Pretaillage</em>
Effectuer une taille de qualité de la vigne derrière la prétaille pour diminuer les coûts sans grever la pérénnité

Dans ce contexte de crise, Massimo Giudici, maître tailleur chez Simonit & Sirch, insiste sur l’importance de réaliser une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Vigne
Consultez les revues Réussir Vigne au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters des filières viticole et vinicole