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Un bâtiment de poules reproductrices fait pour durer au moins trente ans

Le bâtiment de Nicolas Grellepoix est ce qu’il y a de mieux pour assurer une production d’œufs à couver nombreuse et de qualité.

<em class="placeholder">Les grands bâtiments de reproducteurs deviennent la règle pour fournir le groupe d’accouvage BD France.</em>
Les grands bâtiments de reproducteurs deviennent la règle pour fournir le groupe d’accouvage BD France.
© P. Le Douarin

Désormais, les nouvelles salles de ponte accueillant les parents des poussins conventionnels sont éclairées par la lumière naturelle (3 % de la surface au sol) et sont surtout très grandes. Chez Nicolas Grellepoix, à Loguivy-Plougras dans les Côtes-d’Armor, la salle fait 28 m de large, 106 m de long pour abriter 23 000 reproducteurs, soit un peu plus de sept animaux par m². Elle offre un grand volume avec ses côtés de 2,85 m de haut et son faîtage à 7 m. À ces 2 972 m² s’ajoutent 254 m² pour le sas sanitaire (équipé de toilettes et de trois douches), le couloir de fumigation des OAC, le sas à cadavres, la salle de conditionnement des œufs que le couvoir Goasduff vient chercher trois fois par semaine.

 

 
<em class="placeholder">Les deux aires de vie latérales font 6,5 m de large, contre 10 m pour celle au centre.</em>
Les deux aires de vie latérales font 6,5 m de large, contre 10 m pour celle au centre. © P. Le Douarin

Une cathédrale et sa forêt de câbles

La salle de ponte bétonnée comprend trois bandes de vie séparées par les deux rangées de pondoirs doubles en PVC (modèle Relax), flanqués de 2,5 m de caillebotis de part et d’autre. Sous ces caillebotis, les fientes seront stockées dans des fosses de 90 cm de profondeur.

Tout le matériel d’alimentation et d’abreuvement (marque Big Dutchman) est suspendu et relevable par treuil manuel. En tout, dix circuits de chaînes plates (dont trois pour les coqs) et huit lignes de pipettes placées uniquement sur les caillebotis.

 
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L’éleveur va passer du temps à relever ou à abaisser les chaines d’aliment, moins pour régler la hauteur des pipettes. © P. Le Douarin

En dehors des heures de repas, les chaînes relevées libèrent l’espace, ce qui permet aux animaux d’exprimer leurs comportements (cochage, ponte, grattages…). Pour les repas, elles sont remplies d’aliment en position haute et abaissées juste après.

Une ventilation par cheminée

La largeur du bâtiment et les nombreux obstacles (chaînes relevées, pondoirs) ont été pris en compte pour choisir la ventilation.

L’équipementier Agromat a préconisé une ventilation à faible pression par des cheminées. Dans les pays nordiques, ce concept (« Fumus » chez Big Dutchman) est répandu depuis une quinzaine d’années.

Disposées au-dessus de chaque ligne de nids, six cheminées arrosent chacune en air frais une zone d’environ 17 m par 14 m (200 à 250 m²). Le ventilateur progressif chaque cheminée fixe le débit entrant et un volet interne dose le mélange entre air extérieur et air intérieur. Plus bas, un second ventilateur répartit en couronne cet air mélangé, ce qui évite les chutes d’air froid sur les animaux.

 

 
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L’air frais mélangé à l’air ambiant est réparti au-dessus des lignes de nids pour se propager sur une surface de l’ordre de 200-250 m² © P. Le Douarin

L’extraction est réalisée par six autres cheminées en position centrale.

 

 
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Une des six cheminées d’extraction de l’air vicié. © P. Le Douarin

 

 
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Six cheminées centrales pour l’extraction (les claires) et douze pour l’aspiration (celle avec l'anneau noir) sur les côtés. © P. Le Douarin

En cas de forte température intérieure, quatre couronnes de brumisation sont utilisables autour des cheminées. S’ajoutent huit turbines en pignon, en association avec des jalousies posées aux deux extrémités opposées.

 

 
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Les jalousies seront ouvertes pour combattre la température avec les huit turbines du pignon. © P. Le Douarin
 
Rédaction Réussir

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