Aller au contenu principal

« Sur la ferme Alfa Agropecuaria en Argentine, nous sommes trois pour élever cent mille poulets »

 

Sur la ferme Alfa Agropecuaria en Argentine, Roberto Naef gère quatre poulaillers de 25 000 volailles avec l’aide de deux autres salariés.

<em class="placeholder">Roberto Naef, gérant de l’élevage de poulets de chair Alfa Ahgropecuaria, situé à Mercedes.</em>
Roberto Naef, gérant de l’élevage de poulets de chair Alfa Ahgropecuaria, situé à Mercedes.
© M-H. André

 

Roberto Naef, 51 ans, gère un élevage de poulets de chair situé à 100 kilomètres de Buenos Aires, à 2 kilomètres de la ville de Mercedes. Deux autres employés l’aident à conduire quatre poulaillers de 25 000 volailles chacun. Le cycle d’élevage est de 45 à 50 jours, pour un poids vif de 2,8 à 3,2 kilos. Avec un taux de mortalité de 3 à 5 %.

Lire aussi : L’Argentine compte sur l’accord UE-Mercosur pour percer en Europe

« Pour l’intégrateur Granja Tres Arroyos, numéro un en Argentine, nous faisions des poulets de petit gabarit (1,5 kilo) voués aux pays arabes. Aujourd’hui, nous travaillons pour le numéro deux du secteur, l’abatteur Soychú, qui vend ces poulets entiers sur le marché intérieur ou en pièces à l’export, comme les pattes qui partent toutes en Chine », renseigne-t-il.

Les poussins arrivent dans des caissons chargés d’une centaine chacun, mâles et femelles confondus. « On en place 50 par mètre carré, puis on passe à 10, voire 13 volailles par mètre carré. Nos poulaillers construits en 2010 sont bien équipés », juge-t-il.

<em class="placeholder">Les poussins sont démarrés à une densité de 50 têtes par mètre carré. La densité baisse ensuite à 10 à 13 volailles.</em>

Des salaires de 460 à 1 000 euros, hors primes

À l’intérieur, la ventilation est contrôlée. Deux des quatre poulaillers sont obscurs, conçus pour 15 poulets au mètre carré. Mais la très forte humidité ambiante – la ferme est située au bord du fleuve Luján – ne permet pas d’exploiter à plein le potentiel productif de ces deux poulaillers.

Pour chauffer 100 000 poulets, pendant l’hiver, l’élevage dépense entre 20 000 et 22 000 litres de gaz par mois. « À raison de 0,43 euro le litre, ça fait près de 1 000 euros par mois pour chauffer quatre poulaillers en hiver. En été, ma consommation de gaz baisse à 3 000 litres. »

« Ma facture d’électricité s’élève à 330 euros par mois, avec des pics de 1 000 euros en été. Quand j’ai débuté dans le métier, il y a vingt-cinq ans, il fallait compter deux employés par poulailler. Maintenant, nous sommes trois pour s’occuper de 100 000 poulets. Nos salaires vont de 460 à 1 000 euros en ce qui me concerne, plus les primes. »

Les plus lus

<em class="placeholder">De gauche à droite : Maxime Forget, Florian Gérard, Clément, Isabelle et Mickaël Trichet, avec Pierre Benoît (devant). Le premier lot de poules pondeuses devait arriver ...</em>
« Nous avons diversifié notre exploitation céréalière et bovine avec un bâtiment de poules pondeuses en Loire-Atlantique »

Le Gaec Le Bois Guillaume, en Loire-Atlantique, a ouvert les portes de son bâtiment de poules pondeuses plein air, le premier…

<em class="placeholder">L’éleveur de poules pondeuses, Yves Touzé, a créé une activité annexe de granulation de la fiente issue de ses bâtiments en volière et plein-air. </em>
« Je produis des granulés à partir des fientes de mes poules pondeuses »

Rentable, la production de granulés de fiente de volailles demande toutefois de la main-d’œuvre et de la technicité.

<em class="placeholder">Le bâtiment neuf a mis 7 ans à sortir de terre.</em>
« Mon bâtiment de poulets de chair a mis sept ans à voir le jour »

Le nouveau bâtiment d’Erwan Guillevic, éleveur de volailles de chair à Plaudren dans le Morbihan, était attendu. Présenté lors…

<em class="placeholder">Emmanuel (à gauche), Sylvain (au centre) et Fabrice Bauchet apprécient la souplesse de fonctionnement que leur apportent des bâtiments polyvalents.</em>
« Nous avons misé sur des bâtiments mixtes canard-volailles »

Bellavol a organisé une porte ouverte au Gaec Bauchet en Vendée qui dispose de deux bâtiments polyvalents canard-volailles de…

tête de poulet standard
Des ventes en hausse de plus de 15 % pour le leader de la volaille

LDC enregistre une hausse de ses ventes au premier semestre de son exercice.

Pigma zones réglementées IAHP au 03/11/2025
Grippe aviaire : où se trouvent les nouveaux foyers de la saison 2025?

L’ensemble du territoire métropolitain est passée mercredi 22 octobre, au niveau de risque élevé en matière d’influenza…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)