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Deux aliments allaitants pour les truies en liberté

Dans un élevage passé cases liberté en maternité, la distribution de deux aliments de lactation a permis de limiter les pertes d’état des truies tout en maintenant les performances.

L'alimentation biphase en lactation a permis de réduire les pertes d’état en maternité de 33%
© Evel'Up

Avec des animaux plus mobiles et une température d’ambiance plus basse, les besoins alimentaires de la truie en maternité liberté ne sont pas les mêmes qu’en conduite classique. 

Lire aussi : Un intérêt croissant pour les aliments « supplémentaires » pour truies

Testée dans un élevage de 240 truies des Côtes-d’Armor, la solution d’une alimentation biphase en lactation a permis de réduire les pertes d’état en maternité de 33 %, tout en maintenant le nombre et le poids des porcelets sevrés. « L’écart des mesures d’ELD entre l’entrée et la sortie de maternité est passé de -5,3 millimètres lorsqu’un seul aliment de lactation était distribué à -3,5 millimètres avec deux aliments, pour un même nombre de sevrés (13,5 par portée) », a rapporté Jean-Noël Le Chanu, conseiller technico-économique Evel’Up de l’élevage.

 

 
Le poids au sevrage augmente avec l’alimentation lactée biphase

Comparaison des résultats en maternité avec un ou deux aliments de lactation
Le poids au sevrage augmente avec l’alimentation lactée biphaseComparaison des résultats en maternité avec un ou deux aliments de lactation © Evel’Up, élevage naisseur-engraisseur de 240 truies des Côtes d’Armor

Des porcelets plus lourds au sevrage

La maternité neuve est équipée d’une distribution automatique par doseur, alimentée par un unique silo (1). À leur arrivée en salle de mise-bas jusqu’à 6 jours d’âge des porcelets, les truies reçoivent un aliment allaitante classique. Elles passent ensuite à un second aliment pour truies allaitantes, plus riche en lysine et en énergie. « Cette alimentation biphase vise à limiter la mobilisation des réserves des truies sans augmenter le risque de diarrhées sur les porcelets en début de lactation. »

 

 
Jean-Noël Le Chanu, conseiller technico-économique Evel’Up.
Jean-Noël Le Chanu, conseiller technico-économique Evel’Up. © A. Puybasset

Après six mois de recul, l’aliment allaitante 2 représente 57 % de la consommation totale en maternité. « Les quantités d’aliments sont légèrement supérieures avec deux aliments allaitantes qu’avec un seul. » L’effet de l’alimentation biphase a également été bénéfique sur le poids des porcelets au sevrage à 21 jours (5 bandes) qui a augmenté de 300 grammes (6,4 kg). Le poids de portée est supérieur de 4,5 % pour un même nombre de sevrés.

(1) solution de deux aliments allaitantes dans un seul silo, possible en conduite en 5 bandes

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