"Un coupe-vent pour les agnelages au pâturage"



"Des abris légers et efficaces pour protéger mes nouveau-nés"
« Je conduis mon troupeau de Noires du Velay au pâturage toute l’année. Les agnelages ont lieu de fin mars à fin avril, mais il arrive que la météo soit encore assez fraîche. Le premier agnelage à l’extérieur que j’ai fait, il y a eu cinq à dix centimètres de neige très humide. Les agneaux les plus faibles étaient en danger. J’ai essayé de trouver une solution pour permettre aux brebis qui agnèlent de s’abriter. Un ami entrepreneur m’a donné des barrières de chantier pleines. Elles sont légères, faciles à manipuler et étanches puisque la tôle est en plastique. Dorénavant, au moment de l’agnelage, je plante des piquets de clôture auxquels j’attache avec de la ficelle une barrière, posée sur la largeur. Cela fait office de coupe-vent, d’autant que mes parcelles ne comportent pas de haies. Les brebis peuvent facilement s’abriter derrière et mettre bas dans un confort relatif.
En cas de temps humide, un peu de paille est apportée
Lorsque la météo est trop humide, j’apporte de la paille pour assécher l’emplacement. Mais cela ne représente une grosse quantité. Globalement, je ne passe là-dedans que l’équivalent d’un gros ballot de paille par saison. J’enlève les abris dès la fin des agnelages. En effet, lors des mises-bas, les brebis ne sont que six par parcelles de 50 ares, mais ensuite, j’augmente considérablement le chargement et elles finiraient par casser l’installation. Bien que cette astuce m’ait permis de sauver les agneaux les plus légers en cas d’intempéries, il faut noter un petit bémol. S’il fait vraiment trop mauvais, il arrive que les brebis s’agglutinent contre l’abri et il y a alors le risque que les agneaux se fassent écraser. Néanmoins le rapport bénéfices-risques est très positif. »