Aller au contenu principal

Propositions pour améliorer le bien-être dans les abattoirs

La commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie a commencé ses travaux fin avril en auditionnant les responsables d’abattoirs et les associations de défenses des animaux. Si les associations de défense des animaux défendent la mise en place de sanctions dissuasives, de vidéosurveillance, de comité d’éthique, un meilleur aménagement des abattoirs ou une normalisation des cadences, les membres de la filière prônent plutôt un renforcement des formations et l’application stricte des règles existantes avec des sanctions plus lourdes. Auditionné le 12 mai, Dominique Langlois, président d’Interbev, s’interroge sur la pertinence de la vidéosurveillance évoquant « le coût de la mesure et la question juridique concernant le droit de filmer les salariés ». Concernant l’abattage rituel, les associations défendent un étourdissement systématique, même après égorgement, comme cela se fait dans une dizaine d’autres pays européens. Dominique Langlois répond par de l’économique : « L’arrêt de l’abattage rituel serait une catastrophe économique : -22 % d’abattage en ovin et de -14 % en bovin ». Avec un marché casher qui « ne prend que les avants », comment vendre alors les arrières de la carcasse dans le cas d’un étiquetage du mode d’abattage comme le demandent certaines associations ? « Le consommateur qui aura devant lui les étiquettes » fera très vite le tri, d’après lui.

Les plus lus

Maxime Taupin
« On a beaucoup diversifié, j’ai besoin de revenir au métier d’éleveur ovin »
Maxime Taupin est en Gaec avec ses parents sur une exploitation multi-ateliers, entre troupe ovine, grandes cultures, vente…
Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
Guillaume Maman
« J’ai créé un atelier ovin complémentaire des grandes cultures avec un minimum d’investissement »
Dans le nord-est de l’Aube, Guillaume Maman a repris l’exploitation familiale orientée grandes cultures et a créé un atelier ovin…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Samuel Bulot, président de l’Institut de l’élevage.
« L’Institut de l’élevage doit venir dans les cours des fermes »
Samuel Bulot a été élu président de l’Institut de l’élevage le 13 juin. Éleveur laitier bio en Côte-d’Or, il mesure l’…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre