Nouvelle PAC : besoin de cohérence entre les politiques européennes pour les ovins
La programmation 2023-2027 de la politique agricole commune a débuté le 1er janvier. Si le budget a été préservé et une relative stabilité globale est observée, les stratégies d’exploitation sont à anticiper sur les assolements.

Selon les simulations présentées par Hélène Fuchey de l’Institut de l’élevage, les impacts de la PAC 2023-2027 sur les élevages ovins sont plutôt négatifs pour les allaitants et quasiment à l’équilibre pour les laitiers.
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B. Morel

Plus de cohérence entre les politiques européennes, c'est le message porté lors de la table ronde organisée à la journée PAC de l'Idele et la CNE par Franck Moreau (Fnec), Michèle Boudoin (FNO), Jérémy Decerle (député européen), Bruno Dufayet (FNB) et Thierry Roquefeuil (FNPL).
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V. Hervé-Quartier

« La PAC est souvent faite d’allers-retours sur des choix que l’on fait et que l’on corrige. Depuis le début des années 2000, les réformes s'enchaînent même à un rythme soutenu et tout récemment, avec le pacte vert (Green Deal), on a dilué la PAC dans diverses politiques publiques. » Vincent Chatellier, Inrae
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V. Hervé-Quartier





Unicité de marché, préférence communautaire et solidarité financière : les principes fondateurs de la PAC résistent-ils au temps ? La question est d’autant plus prégnante pour cette nouvelle programmation qu’elle se décline en 27 plans stratégiques nationaux (PSN) comme l’ont rappelé les différents intervenants de la conférence sur la réforme de la PAC organisée fin novembre par Idele et la Confédération nationale de l’élevage. Six PSN y ont d’ailleurs été présentés, avec des points communs et des divergences fortes, notamment sur les paiements couplés. Ces derniers sont quasi inexistants en Allemagne par exemple, et très développés dans d’autres États membres.