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Terres des Savoie du 2 juin
Les statuts sanitaires, un outil pour les éleveurs

En Rhône-Alpes, la section ovine du GDS propose aux éleveurs la mise en place de statuts sanitaires. Un protocole d’analyse et de prélèvements a été défini pour les principales maladies présentes en élevage ovin : visna-maedi, paratuberculose, fièvre Q et chlamydiose. Cela permet à l’éleveur de connaître les principales maladies présentes dans son troupeau et mettre éventuellement en place des mesures préventives. De plus, cela permet d’évaluer la compatibilité sanitaire entre troupeaux afin de ne pas introduire de maladies dans un troupeau sain ou mélanger des maladies « incompatibles » lors de rassemblements de troupeaux. Le GDS Rhône-Alpes prend en charge 50 % des frais engagés. L’éleveur évite ainsi de pertes qui pourraient lui coûter cher et optimise les performances de son troupeau.

Le maillage vétérinaire en zone rurale est menacé. 80 personnes, vétérinaires, éleveurs, étudiants, administration étaient réunies le 12 mai pour réfléchir à des solutions. Le ministre de l’Agriculture a notamment annoncé l’allocation d’un budget de 300 000 euros pour financer le tutorat d’étudiants désireux d’exercer en zone rurale en ciblant les zones exposées à la désertification. La mise en place d’une tarification nationale des actes de prophylaxie, insuffisamment rémunérés dans certains départements est également apparue nécessaire. « Sans vétérinaires, il n’y aura plus d’éleveurs » s’inquiète Pascal Ferey de la FNSEA. « Nous arrivons à un tournant, estime Christophe Brard, président de la SNGTV. Le vétérinaire doit être perçu comme un partenaire et non comme un coût, il faut développer une contractualisation. »

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