Aller au contenu principal

Les chiens de protection sous responsabilité de l’État ?

Des députés LFI ont proposé que l'État soit désormais responsable, à la place de l'éleveur, des blessures que les chiens de protection peuvent infliger aux promeneurs.
Des députés LFI ont proposé que l'État soit désormais responsable, à la place de l'éleveur, des blessures que les chiens de protection peuvent infliger aux promeneurs.
© B. Morel

Ils n’étaient que 1 150 il y a 15 ans, ils sont aujourd’hui 5 642 sur l’ensemble du territoire français. Le cas des chiens de protection des troupeaux a été évoqué à l’Assemblée nationale par des députés La France insoumise (LFI), pointant qu’aujourd’hui, en cas d’incident (attaques, morsures) sur personne, ce sont les éleveurs qui sont responsables de leurs chiens. Or, la situation peut être perçue comme injuste puisque les chiens de protection sont une condition imposée par l’État pour espérer être indemnisé en cas d’attaque de loup.

Dépôt de plainte contre l’État

Les députés LFI proposent donc un « régime jurisprudentiel de responsabilité sans faute de l’État. » Ainsi ce serait l’État qui serait responsable par défaut en cas de morsure d’un chien de protection. Il y aurait toutefois possibilité à l’État de se retourner contre l’éleveur en cas de « manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence imposée ». Dans le même esprit, la proposition suggère que les plaintes concernant les nuisances sonores causées par les aboiements des chiens de protection devraient viser l’État et non plus le propriétaire des chiens en question.

Les plus lus

Darius Filipiak, 29 ans, s'est installé dans le Lot après un CS ovin et plusieurs expériences professionnelles en élevage ovin.
« J’arrive à vivre avec mes 250 brebis, élevées en plein air intégral »
Darius Filipiak, 29 ans, passionné par l’élevage de brebis, s’est installé en 2019, à Montcuq dans le département du Lot, avec…
Les éleveurs de brebis laitières des Pyrénées-Atlantiques s'investissent pour trouver des pistes d'adaptation de leur activité face au changement climatique.
Changement climatique : la filière lait de brebis des Pyrénées Atlantiques prend la mesure de l'enjeu
L'interprofession lait de brebis des Pyrénées-Atlantiques dans un projet franco-espagnol à la recherche de pistes pour adapter…
Benoit Toutain, 17 ans et originaire de l'Oise, a été sacré meilleur jeune berger 2024 lors de la finale des Ovinpiades, le 24 février, à Paris.
Salon de l’Agriculture : Le meilleur berger de France 2024 vient de l’Oise
Le champion de la 19e édition des Ovinpiades, Benoît Toutain, est originaire de l’Oise et possède déjà son propre troupeau.
Baptiste Soulat, 27 ans, s'est installé en Haute-Vienne sur l'exploitation paternelle. Passionné par la génétique, il est devenu sélectionneur en Suffolk.
« J’ai concrétisé ma passion pour la génétique et la Suffolk sur la ferme de mon enfance »
Baptiste Soulat, 27 ans, s’est installé sur l’exploitation bovine de son père en Haute-Vienne, créant du même coup l’atelier…
Parmi les céréales qui peuvent être distribuées aux brebis, l'avoine est la moins énergétique et n'est pas acidogène.
Quelles céréales intégrer dans la ration des brebis ?
Les céréales sont des concentrés d’énergie qui sont essentiels dans la ration des brebis selon leur stade physiologique. Tour d’…
Légende
"Nous avons choisi le pastoralisme itinérant"
Après avoir été bergers durant cinq ans, Juliette Martorell et François Oriol pratiquent depuis deux ans le pastoralisme…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 93€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre