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Le sérotype 4 de la FCO bloque les animaux

Le premier cas de sérotype 4 de la FCO en France continentale entraîne la mise en place de zone avec des restrictions de déplacements et des obligations de vaccination.

Comme craint, un premier cas de fièvre catarrhale ovine à sérotype 4 a été déclaré le 6 novembre sur un veau originaire de Haute-Savoie. La découverte de ce premier cas de fièvre catarrhale ovine de type 4 sur le territoire continental (il est présent en Corse depuis décembre 2016) implique la mise en place des zones de restriction, protection et surveillance. Une vaccination d’urgence, obligatoire pour les ovins, bovins et caprins et prise en charge par l’État, a été déployée en zone de protection, en priorité dans la zone des 20 kilomètres autour de l’élevage d’origine de Haute-Savoie, puis dans le reste du département ainsi que dans les départements de l’Ain, du Doubs, du Jura et de la Savoie. L’objectif est de circonscrire l’extension du virus rapidement et d’éradiquer ce sérotype, considéré comme virulent pour les ovins. "Compte tenu de cette situation épidémiologique particulière, les autorités sanitaires ont proposé de jouer la carte de l’endiguement de la maladie", explique la FNSEA dans un communiqué du 13 novembre. "La stratégie sanitaire découle de l’hypothèse qu’il y a une chance de fixer l’épisode de contamination au seul foyer confirmé". Les 9 300 ovins dans les 2 140 élevages de ces cinq départements peuvent être déplacés à l’intérieur de cette zone mais toute sortie de ruminants est interdite sauf à destination de l’abattoir. 1,7 million de doses de vaccins (deux injections pour les bovins, une seule pour les ovins et caprins) ont été mobilisées à partir de la banque d’antigènes détenue par le ministère de l’Agriculture.

Restrictions de mouvements

La zone de surveillance comprenait, le 10 novembre, les Hautes-Alpes, la Côte-d’Or, l’Isère, le Rhône, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire et le Territoire de Belfort. Dans cette zone comprenant 377 000 ovins dans 4 600 élevages, les mêmes restrictions de mouvements s’appliquent avec une dérogation possible pour les retours d’estive. Dans ces zones, la surveillance clinique est renforcée. Ces contraintes de déplacements entraînent des problèmes commerciaux, surtout pour l’export de bovins vivants. En effet, les mouvements à destination d’un autre État membre sont bloqués, hors accords bilatéraux avec l’Espagne (départ possible après analyse PCR de groupe) et avec l’Italie (départ possible vers la zone de restriction italienne après désinsectisation des moyens de transport). La situation évolue rapidement et ces données de zonages et de réglementations sont susceptibles de ne plus être à jour au moment de la parution de ce Pâtre...

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