Aller au contenu principal

"Le pâturage en mini-parcelles n’est pas un gage de contrôle du parasitisme"

600 analyses de crottes ont été réalisées dans le cadre de cette étude. © Ciirpo
600 analyses de crottes ont été réalisées dans le cadre de cette étude.
© Ciirpo

"Les conclusions de l’étude australienne comparant deux modes de pâturages différenciés par leur temps de séjour par parcelle, un jour contre une semaine, dans le contrôle des strongles digestifs ne semblent pas transposables dans l’hexagone. En effet, les suivis réalisés depuis septembre 2016 au Ciirpo (Centre interrégional d’information et de recherche en production ovine) sur le site du Mourier en Haute-Vienne montrent très clairement qu’on ne peut pas s’affranchir de traitements antiparasitaires avec un pâturage tournant dynamique. Les analyses de matières fécales réalisées sur deux campagnes de pâturage incitent en effet à la plus grande vigilance. « Aucune différence notable n’a été mesurée entre les deux modes de pâturage que ce soient pour les strongles, la petite douve ou les paramphistomes, explique Philippe Jacquiet, enseignant chercheur à l’école vétérinaire de Toulouse.

Moins d’hæmonchose

« La proportion de brebis qualifiées de fortes excrétrices (plus de 500 œufs de strongles gastro intestinaux par gramme de crottes) est même plus importante en pâturage cellulaire qu’en pâturage tournant (30,9 % contre 18,6 %). Ceci signifie que le pâturage cellulaire n’est un pas un gage à lui seul d’un contrôle effectif du parasitisme interne au cours d’une saison de pâture ». Toutefois, la seconde campagne d’étude a mis en évidence une nature différente des espèces de strongles identifiées après coproculture. « Hæmonchus contortus, le strongle le plus redoutable car à l’origine de mortalités, a été moins présent chez les brebis en pâturage cellulaire au profit d’espèces moins pathogènes. Ce résultat mérite d’être confirmé dans des contextes différents ».

Pour en savoir plus : www.idele.fr page de l’Unité mixte technologique « santé des petits ruminants ».

« Les niveaux d’excrétion ne sont pas inférieurs en pâturage cellulaire »

Les plus lus

<em class="placeholder">Eleveur conduisant ses brebis au pâturage.</em>
« Les Ovinpiades m'ont permis de faire ma place dans la filière ovine »
« J’ai un CV complet », c’est par ces mots que nous avons terminé l’entretien avec Benjamin Piot, meilleur jeune berger…
<em class="placeholder">Olivier Maurin</em>
Les mille vies d’un passionné de la brebis et du pastoralisme
Éleveur transhumant du Béarn et fervent défenseur du monde pastoral, Olivier Maurin participe à l’amélioration de la race basco-…
<em class="placeholder">Vincent Pons, 26 ans, éleveur de brebis dans le Lot</em>
« Le métier de sélectionneur ovin est devenu une passion »
Vincent Pons, 26 ans, s’est installé en 2021 en Gaec avec son père, avec 850 brebis Causses du Lot en sélection, à Boussac…
<em class="placeholder">Marion Morel, Antonin Bourgis, Léo Péry, Alban Lambert et Jules Fosseprez</em>
Dans l’Aisne, les éleveurs ont aussi leurs Ovinpiades
Cinq élèves du lycée agricole de Vervins ont organisé les Ovinpiades des Maîtres bergers en février. Un moment convivial et…
<em class="placeholder">Brebis au pré, en train de manger des feuilles d&#039;arbre au sol.</em>
Faire la feuille : une pratique adaptée aux ovins à besoins faibles et modérés
En complément d’un apport de foin, « la feuille » complète la ration des brebis peu exigeantes, à l’entretien, taries,…
<em class="placeholder">Engraissement des agneaux au nourrisseur</em>
Coût des rations : des différences importantes en ovin
Les conseillers ovins des chambres d’agriculture Paca et les techniciens de la filière régionale ont mis au point un outil de…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre