DOSSIER
L'Angleterre en quête de meilleurs profits
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Terre ovine, excédentaire en viande d'agneau, l'Angleterre est tournée en bonne partie vers l'export. Mais ses prochains défis sont les mêmes que ceux de la filière française : le renouvellement des générations et l'élaboration de produits faciles à cuisiner.
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Avec 14 millions de brebis allaitantes, l'élevage ovin est encore important chez nos voisins du Royaume-Uni. Les Britanniques sont toujours les premiers producteurs de viande ovine de l'Union européenne, avec 289 000 tonnes équivalent carcasses en 2011, devant les Espagnols, les Français, les Grecs et les Irlandais. Grâce à un potentiel herbager et une météo très favorables, les ruminants se plaisent sur les pâturages britanniques et un tiers valorisent des surfaces difficiles, dans les Highlands par exemple. La mixité est importante et elle est encouragée ; 40 % des producteurs ovins élèvent aussi des bovins. Mais comme en France, l'élevage ovin outre-Manche fait face à une grande difficulté pour renouveler ses générations, avec une population vieillissante. Il n'existe pas de programme semblable à la reconquête ovine française, car l'Etat ne finance pas ce type d'actions, et il n'y a pas de dotation aux jeunes agriculteurs, ce qui complique l'avenir de l'élevage professionnel.
La suite de ce dossier spécial Angleterre dans le numéro de Pâtre de novembre 2012.
EN SAVOIR PLUS
Dimanche 21 octobre démarre le SIAL, où l'agneau anglais Saint Georges fera sa promotion en France, à Paris Villepinte.
www.sialparis.fr
La suite de ce dossier spécial Angleterre dans le numéro de Pâtre de novembre 2012.
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Dimanche 21 octobre démarre le SIAL, où l'agneau anglais Saint Georges fera sa promotion en France, à Paris Villepinte.
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