Aller au contenu principal

L’agneau du Poitou-Charentes reçoit les consommateurs

Une première journée technico-touristique a été organisée par l’agneau du Poitou-Charentes à l’attention des consommateurs du magasin Auchan de Saint-Herblain.

Parti à 7 heures du matin de Saint- Herblain, près de Nantes (Loire- Atlantique), le car est arrivé aux Forges un peu avant 10 heures À son bord, une trentaine de consommateurs clients du magasin Auchan de Saint- Herblain. Après un rapide petit-déjeuner, ils sont allés découvrir l’élevage de Loïc Parnaudeau qui produit des agneaux du Poitou-Charentes IGP et des agneaux label rouge Le Diamandin. « L’idée est née d’une discussion avec Sébastien Guillet, le responsable boucherie du magasin, explique Daniel Gaillard, président du GIE Ovin du Centre Ouest. Chaque année, nous organisons trois animations dans ce magasin. Les clients sont très satisfaits de rencontrer des éleveurs. Nous avons donc pensé qu’il serait bien de faire venir des consommateurs sur un élevage, pour qu’ils découvrent sur place le quotidien d’un éleveur et sa façon de travailler. C’est aussi une façon de renforcer les liens de filière entre les éleveurs, les abatteurs et les acheteurs. »

Les clients invités étaient des membres du club des ambassadeurs du magasin Auchan. « Nous avons créé ce club il y a un an pour récompenser nos clients les plus fidèles, explique Sébastien Guillet. Ils nous donnent leur avis sur les produits, font remonter des idées. Et une fois par mois, nous les invitons à découvrir comment sont produits les aliments que nous leur proposons. Depuis trois ans, nous vendons de l’agneau du Poitou-Charentes en libre-service exclusivement. Depuis le début de l’année, les ventes ont progressé de 20 %. Et au rayon traditionnel, nous ne vendons que du label rouge Le Diamandin depuis un an. Notre clientèle, plutôt urbaine, préfère manger moins de viande mais qu’elle soit de bonne qualité. Et cela les intéresse de savoir comment elle est produite. » En tout, le magasin vend 15 à 20 agneaux des deux filières par semaine. Ils sont fournis par l’abattoir Bichon GL de La Châtaigneraie (Vendée).

Sur l’élevage de Loïc Parnaudeau, les visiteurs étaient répartis en trois groupes. Un premier atelier présentait la filière nationale, régionale et les signes officiels de qualité. « C’est intéressant de voir comment fonctionne une filière du début à la fin, juge Christelle Viaud, venue avec sa fille. Je voulais aussi lui montrer comment cela se passe avant l’assiette. » Un autre atelier présentait les aspects techniques de la production, les races, les bâtiments, le tri des agneaux. « Nous aimons beaucoup l’agneau et cela nous intéresse de voir comment ils sont produits » déclarent Claude et Michel Dugas. Dans le troisième atelier, Loïc Parnaudeau faisait visiter sa bergerie, expliquait son métier, son quotidien, les naissances, la traçabilité. Enthousiaste et habitué des animations, il a pu communiquer un peu de sa passion d’éleveur, avec ses joies, ses difficultés et les contraintes de la production d’agneaux sous signe officiel de qualité. « Je ne savais pas qu’il y avait plusieurs races, avoue Michel Sicard, un des consommateurs visiteurs. Je pensais que les agneaux étaient produits dans des élevages industriels. Cela donne confiance de voir comment ils sont élevés. » La journée s’est poursuivie par un repas à base d’agneau du Poitou-Charentes, l’occasion encore d’échanges au sein de la filière et avec les consommateurs.

Les plus lus

Pâturage tournant dynamique
"Avec 100% de pâturage tournant dynamique pour notre troupeau ovin, nous sommes en phase avec le changement climatique"
Julie et Thimoléon Resneau sont éleveurs de brebis allaitantes à Pomy dans l’Aude depuis 2006. Leur troupeau de Rouge du…
2024, année des noms en "V" : des idées amusantes pour vos chiens, béliers et brebis préférées
 Attribuer une lettre initiale aux prénoms chaque année permet de savoir facilement l’âge d’un animal, qu’il s’agissent de…
Darius Filipiak, 29 ans, s'est installé dans le Lot après un CS ovin et plusieurs expériences professionnelles en élevage ovin.
« J’arrive à vivre avec mes 250 brebis, élevées en plein air intégral »
Darius Filipiak, 29 ans, passionné par l’élevage de brebis, s’est installé en 2019, à Montcuq dans le département du Lot, avec…
Benoit Toutain, 17 ans et originaire de l'Oise, a été sacré meilleur jeune berger 2024 lors de la finale des Ovinpiades, le 24 février, à Paris.
Salon de l’Agriculture : Le meilleur berger de France 2024 vient de l’Oise
Le champion de la 19e édition des Ovinpiades, Benoît Toutain, est originaire de l’Oise et possède déjà son propre troupeau.
Baptiste Soulat, 27 ans, s'est installé en Haute-Vienne sur l'exploitation paternelle. Passionné par la génétique, il est devenu sélectionneur en Suffolk.
« J’ai concrétisé ma passion pour la génétique et la Suffolk sur la ferme de mon enfance »
Baptiste Soulat, 27 ans, s’est installé sur l’exploitation bovine de son père en Haute-Vienne, créant du même coup l’atelier…
Le matin est consacré aux cours théoriques. Ce jour-là, Catherine enseigne les grands chiffres de la filière ovine française.
Une journée avec une classe en certificat de spécialisation Ovin
Sur le campus de Mirecourt, niché au cœur des Vosges, Catherine Falcoz et Ingrid Voinson dirigent une formation professionnelle…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 93€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre