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La viande bio séduit les consommateurs français

Les Français apprécient la viande mais encore plus dans sa version bio comme pour de nombreux produits alimentaires.

OPTIONL'image de la viande bio en France est particulièrement positive.  © Interbev
OPTIONL'image de la viande bio en France est particulièrement positive.
© Interbev

La commission bio d’Interbev a réalisé, avec le soutien de l’Ifop, une étude sur la consommation de viande bio en France. Elle montre que l’image de ce produit est positive, ce qui conforte les études menées en 2015 et 2016 sur ce même sujet. Parmi les 1 001 personnes interrogées en ligne en 2017, la quasi-totalité mange de la viande (96 %), et elles sont  71 % à l’apprécier en version bio. De plus, pour près de quatre personnes interrogées sur cinq (79 %), la viande bio est issue d’élevages respectueux du bien-être animal, question sur laquelle on gagne un point par rapport à 2016. Par ailleurs, plus des trois quarts (77 %) l’estiment bénéfique pour la santé comme pour l’environnement. Enfin, en acheter contribue à mieux rémunérer les producteurs selon 7 sondés sur 10. Ils sont même plus de 6 sur 10 (62 %) à y voir un acte citoyen, proportions demeurant identiques à l’an passé.

En ovin, la difficulté d’un approvisionnement régulier

Pour Jean-François Deglorie de la commission bio Interbev, ces chiffres "sont la preuve d’une bonne dynamique de la filière de viande bio en France par rapport à la consommation en berne de la viande en filière classique". Mais, en ovin, la problématique "vient de la difficulté à produire de la viande d’agneau bio régulièrement bio pour répondre à la demande". En effet, les éleveurs en bio ne pouvant désaisonner artificiellement, il est plus compliqué d’étaler la production. Dans la filière bio en général, la problématique vient aussi du décalage entre demande et offre : "au vu du temps de conversion qui est de deux ans, la réponse ne peut être immédiate". Mais, pour Jean-François Deglorie, cela permet aussi de "construire un schéma de filière qui engage les acteurs sur le long terme".

Le prix reste cependant un frein pour certains consommateurs, notamment les moins de 35 ans, dont le pouvoir d’achat est généralement plus faible que celui de leurs aînés. Mais les amateurs de viande bio confirment leurs choix de consommation, en effet, 59 % trouvent légitime de payer la viande bio plus cher.

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