La FNO ne veut pas de négociation avec l’Océanie avant le Brexit
La Fédération nationale ovine a demandé aux eurodéputés français de modifier le projet d’avis relatif aux négociations entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande. Les deux textes résumant la position agricole européenne en vue de préparer les négociations avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, rédigés respectivement par le député français Éric Andrieu et par son collègue britannique James Nicholson, alertent sur la vulnérabilité de la viande ovine face à ces grands exportateurs agricoles. Mais, avec l’incertitude du Brexit, la FNO demande que la viande ovine soit exclue du champ des négociations tant que les modalités de sortie du Royaume-Uni n’auront pas été définies. Le redécoupage des contingents d’importation actuels de viandes ovines au sein de l’Union où les futurs accords commerciaux que le Royaume-Uni pourrait conclure avec l’Europe à 27 comme avec les pays tiers tels que la Nouvelle-Zélande ne sont actuellement pas connus. « Toute ouverture des négociations en vue d’une possible hausse des importations de viandes ovines néo-zélandaises ou australiennes serait prématurée… voire totalement incohérente et destructrice pour la production européenne », estime Michèle Boudoin, la présidente de la FNO, dans son courrier adressé aux eurodéputés.