La fibrosité pour retrouver des taux dans le lait
Une étude menée dans les Pyrénées-Atlantiques montre que des agnelages groupés et une alimentation riche en fibre sont favorables à la matière utile du lait.

Pour influer significativement sur les taux, il faut une maîtrise de la conduite d’élevage et de l’alimentation. Le travail génétique entamé par le schéma de sélection depuis les années 2000 commencent aussi à porter ses fruits.
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F. Brunet d'Aubiac/AOP Ossau-Iraty
Depuis 1984, les taux butyreux et protéique ne cessent de se dégrader dans les laits collectés dans le bassin de Pyrénées-Atlantiques. Entre 1984 et 2016, le taux butyreux moyen a perdu en moyenne 6,31 g/l et le taux protéique, 3,47 g/l. Pour les transformateurs, cette dégradation entraîne une diminution du rendement fromager. Et pour les éleveurs, leur fiche de paye du lait est plus faible du fait de ces bas niveaux de matière sèche utile (MSU).