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↗ France Remontée de la cotation

Après une baisse saisonnière marquée, la cotation de l’agneau lourd français est repartie à la hausse mi-mars, soutenue par le rapprochement de la date de Pâques (16 avril 2017). L’augmentation des disponibilités en agneaux lacaune engraissés, l’accroissement de la pression à l’import depuis les îles britanniques, le manque de consommation et la chute du prix des peaux continuent toutefois de peser sur les cours, qui restent très en dessous de leurs niveaux des années précédentes, d’autant que Pâques était plus tôt en 2015 et en 2016. À 5,78 €/kg de carcasse fin mars, le prix moyen pondéré des régions calculé par FranceAgriMer était ainsi inférieur de 65 centimes (-10%) à sa valeur de 2016 et de 87 centimes (-13%) à celle de 2015.

↘ Royaume-Uni La chute de la livre continue de peser sur les cours

Bien que la proximité de Pâques ait un effet positif sur la cotation, l’augmentation des abattages pèse toujours sur le cours britannique : à 4,14 £/kg de carcasse fin mars, il était inférieur de 4% à son niveau de 2016. Ce recul continue en outre d’être accentué en euros (-11% à 4,78 €/kg de carcasse fin mars) en raison de la forte dépréciation de la livre par rapport à l’euro, boostant ainsi la compétitivité de l’agneau britannique sur le marché européen. Malgré le tassement des disponibilités, en attendant les sorties d’agneaux de la nouvelle saison, la cotation irlandaise reste également sous pression face à la compétition britannique sur le marché européen: à 5,2 €/kg de carcasse fin mars, elle était 55 centimes en dessous de son niveau de 2016 (-10%).

↗ Exportations britanniques Orientées à la hausse

Les reports d’agneaux de 2016 (mauvaises conditions climatiques de l’été et de l’automne ayant ralenti la finition des animaux) continuent de venir gonfler les abattages au Royaume-Uni. Après une augmentation de 14% en janvier (à 22 900 téc), la production britannique de viande ovine a ainsi de nouveau progressé de 6% en février (à 20 600 téc). Cette hausse, couplée à la compétitivité accrue des marchandises britanniques sur le marché européen soutient les exportations de viande ovine du pays (+1% à 6 200 téc en janvier). En forte baisse vers la France (-13% /2016 à 3 100 téc en janvier), les envois ont progressé vers leurs destinations secondaires, et notamment l’Allemagne (+22% à 900 téc), l’Irlande (+27% à 600 téc) et la Belgique (+49% à 600 téc).

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