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France Forte remontée de la cotation N-E

Après une baisse saisonnière très peu marquée après Pâques, le cours de l’agneau lourd français est reparti à la hausse début juin. D’après les opérateurs de la filière, il semblerait en effet que les sorties d’agneaux français soient limitées, soutenant ainsi la cotation. Un regain d’export d’ovins vivants vers l’Espagne aurait également participé à fluidifier le marché, alors même que le Ramadan (26 mai-26 juin) apportait un soutien à la demande. La remontée des prix à l’import aurait en outre allégé la pression exercée par les importations de viande ovine sur le cours français. À 6,34 €/kg de carcasse mi-juin, le prix moyen pondéré des régions calculé par FranceAgriMer dépassait ainsi de 66 centimes sa valeur de 2016 (+12 %) et de 44 centimes celle de 2015 (+7 %).

Îles britanniques Sursaut des cours N-E

Alors que les disponibilités en « hoggets » (agneaux de la saison précédente) commencent à se faire rares, les agneaux de la nouvelle saison tardent à sortir au Royaume-Uni. Cette offre limitée, en plein Ramadan, a conduit au sursaut de la cotation britannique fin mai. À 5,09 £/kg de carcasse mi-juin, elle était ainsi supérieure de 23 % à son niveau de l’année précédente. La hausse était toutefois moins importante en euros (+11 % à 5,75 €/kg de carcasse), en raison de la forte dépréciation de la livre par rapport à la monnaie européenne. Le démarrage tardif de la campagne soutient également les cours en Irlande : à 6,00 €/kg de carcasse mi-juin, la cotation moyenne pour les agneaux de la nouvelle saison affichait une hausse de 6 % par rapport à 2016.

Nouvelle-Zélande Chute des envois vers l’UE S-E

Malgré une production en repli (-2 %/2016, à 220 000 tonnes équivalent carcasse en cumul de janvier à avril), l’utilisation de stocks de report congelés a permis aux exportations néo-zélandaises de viande ovine de grimper de 7 % par rapport à l’année précédente sur les quatre premiers mois de 2017 (201 000 téc en cumul de janvier à avril). Le dynamisme de la demande chinoise (+22 %/2016 à 78 500 téc) et l’appréciation du dollar néo-zélandais par rapport à la livre sterling et à l’euro (rendant les marchandises néo-zélandaises plus chères et donc moins compétitives sur le marché européen) ont toutefois fortement pénalisé les envois vers l’Union européenne qui ont chuté de 16 % sur la période (à 70 000 téc). En cumul de janvier à avril, les exportations néo-zélandaises de viande ovine étaient cependant stables vers la France (à 5 700 téc).

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