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Fedatest fête ses 50 ans

Avec 1 600 brebis sur 200 hectares, le pôle Fedatest met en lien la génétique avec l’aval de la filière.

Nichée au cœur d’un important bassin ovin, la station génétique de Fedatest, située à Mazeyrat d’Allier en Haute-Loire, a célébré cet été ses 50 ans. Le 21 juillet dernier, une centaine de professionnels et de techniciens avaient fait le déplacement sur les terres de la « Noire » et de la « Blanche ».

Les présidents successifs, Gilbert Bosc puis Henri Vinas, deux Aveyronnais, ont rappelé l’histoire et les difficultés du début dans ce qui s’appelait alors le « Centre Somival ». Dès le début, les professionnels ont voulu « accrocher » les groupements de producteurs à l’histoire de la station. Car la génétique est au service de la filière aval en lui permettant de vendre des agneaux correspondant le mieux possible aux besoins du marché. Maurice Huet, président d’Interbev ovin a rappelé que l’inverse était vrai également et que la filière aval avait besoin d’une sélection génétique performante. Jean-Luc Chauvel, président de Fedatest a indiqué que « l’organisation était le fruit d’un travail en commun permettant une adéquation entre les besoins des filières et le travail de l’amont ».

Un investissement qui se rentabilise sur les centaines d’agneaux

Cet anniversaire a été l’occasion de présenter la station expérimentale professionnelle, consacrée au secteur ovin viande. Environ 1 600 brebis et 450 agnelles servent de support au testage sur descendance des béliers des races à viande sur les schémas les plus complets, Berrichon du Cher, Blanche du Massif central, Île de France, Rouge de l’Ouest et Suffolk. Des démonstrations de pesée de béliers et d’échographie ont été proposées aux visiteurs. L’exploitation sert également de station expérimentale sur des sujets d’actualité pour les éleveurs, comme la mesure de critères potentiellement héritables chez les femelles en vue de baisser la mortalité des agneaux. Le protocole Vigagno, c’est son nom, va durer trois campagnes sur des cohortes de Blanche du Massif central et des Lacaune. Il a été longuement expliqué par Kevin Chile, coordinateur du comité scientifique de Fedatest. Comme le dira Michèle Boudoin, présidente de la FNO, « la génétique est un outil intéressant au service des éleveurs ».

L’objectif principal souligné par Jean-Luc Chauvel est d’arriver à améliorer la diffusion de la génétique de qualité auprès de tous les éleveurs ovins. Il s’agit de faire comprendre qu’utiliser un bélier sélectionné est un investissement qui va se rentabiliser sur les centaines d’agneaux qu’il va produire.

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