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" Évaluer la valeur du méteil en grains "

Ce mélange de pois et d'orge contient 42 % de pois.  © Ciirpo
Ce mélange de pois et d'orge contient 42 % de pois.
© Ciirpo

" Le méteil a la particularité de ne pas présenter les mêmes proportions d'espèces entre ce qui est semé et ce qui est récolté. En conséquence, une vérification de sa composition s’impose afin de s’assurer que la valeur alimentaire est adaptée aux animaux auxquels il est destiné. Les céréales et les protéagineux étant riches en énergie, cette composante ne pose pas de problème sauf si la proportion d’avoine dépasse 40 %. En revanche, le mélange peut s’avérer trop pauvre en azote. Pour déterminer cette valeur alimentaire, le comptage est une méthode simple et gratuite. La démarche est la suivante. Un échantillon représentatif du méteil, d’un kilo environ, est prélevé, puis chacune des espèces est séparée au tamis ou à défaut, à la main (trier un kilo est alors fastidieux). Chaque espèce est ensuite pesée et exprimée en pourcentage. Il reste enfin à calculer les valeurs alimentaires du mélange à partir des tables Inra.

Et si le méteil n’est pas assez riche ?

Plusieurs solutions sont possibles si la teneur en protéines du méteil n’est pas suffisante pour équilibrer la ration des brebis ou des agneaux. L’une d’entre elles consiste à ajouter un complémentaire azoté, un protéagineux ou bien un tourteau d’oléagineux : colza, soja… Utiliser un fourrage riche en légumineuses, pures ou en mélange si ces dernières représentent au moins la moitié des espèces, est une autre possibilité. Enfin, les céréales et les protéagineux sont riches en phosphore mais pauvres en calcium. Il est donc indispensable de rétablir l’équilibre phosphocalcique par ajout de calcium."

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la fiche technique « Du méteil en grains adapté à la finition des agneaux de bergerie » sur www.idele.fr et www.inn-ovin.fr.

« Le comptage est la méthode la plus simple et la moins chère »

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