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Des ordres clairs et cohérents pour l’auxiliaire de troupeau

Pour qu’il soit efficace, le chien de conduite doit comprendre son maître. Cinq conseils pour une meilleure écoute.

Le chien de conduite, ici un kelpie, sera d’autant plus obéissant s’il assimile des mots plutôt que des gestes
Le chien de conduite, ici un kelpie, sera d’autant plus obéissant s’il assimile des mots plutôt que des gestes
© DR

1 - Se mettre dans la tête du chien


Le propriétaire du chien a souvent tendance à raisonner de façon anthropomorphique. Bien travailler avec son chien, c’est oublier ses propres émotions et se mettre dans la peau du chien, adopter son point de vue. Pas facile, car tous les scientifiques ne sont pas d’accord avec la théorie largement diffusée : en situation de meute, il y a un dominant (le maître) et les autres doivent être soumis. L’humain peut-il être le chef de meute s’il n’est pas de la même espèce ? Ainsi, pour beaucoup de cynophiles, un chien n’obéit pas à son maître parce que celui-ci le domine, mais parce que c’est un opportuniste et qu’il a observé que s’il le fait, il sera récompensé.


2 -  Employer des mots simples


Les mots courts, d’une ou deux syllabes, sont préférables, comme « stop », « couché », « droite », « gauche »… aux mots de plus de trois syllabes ou à plusieurs mots accolés, comme « viens ici », « arrête-toi ». Ils sont plus difficiles à comprendre pour le chien.


3 - Donner des ordres cohérents


La contradiction n’a pas sa place quand on éduque un chien de troupeau. La cohérence des ordres est primordiale pour se faire comprendre de l’animal. L’éleveur doit être clair et utiliser les mêmes mots dans les mêmes situations, surtout si le chien est conduit par des personnes différentes sur l’exploitation. S’il n’a pas assimilé les mots, il risque ensuite de ne se repérer qu’aux mouvements de son maître et demeure inefficace en cas de changement de donneur d’ordre. Et cela peut faire prendre au chien de mauvaises habitudes, comme s’arrêter pour regarder l’éleveur au milieu d’une action, afin d’observer ses gestes.


4 - Adapter le ton de sa voix


Le ton de la voix est crucial pour obtenir ce que l’on souhaite du chien. Lui parler doucement l’apaise tandis que crier peut l’exciter et le pousser à accélérer la cadence. L’ordre doit être adapté. Ainsi, crier avec un ton colérique un ordre du style « pas bouger » ne sera pas efficace.


5 -  Savoir le féliciter ou le corriger


Les chiens doivent savoir quand ils se sont bien comportés ou non. Il ne faut donc pas hésiter à les féliciter lorsqu’ils ont donné satisfaction ou les corriger par la voix lorsqu’ils se trompent.

Le chien n’est pas un loup !


L’idée que le comportement du chien s’apparente à celui du loup persiste parmi les éducateurs canins,les propriétaires de chiens et les médias. Baser l’interaction entre le maître et le chien sur une hiérarchie de dominance peut conduire à des comportements de peur, d’anxiété ou d’agressivité de la part de l’animal.

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