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Des brebis Noires du Velay au cœur de l’Île-de-France

Les races rustiques comme la Noire du Velay démontrent tout leur intérêt pour l’écopâturage. Exemple en Île-de-France.

Les brebis Noires du Velay de Terideal passent l'hiver dans les Yvelines avant d'être envoyées sur les chantiers d'écopâturage un peu partout en Ile-de-France. © F. Tahon
Les brebis Noires du Velay de Terideal passent l'hiver dans les Yvelines avant d'être envoyées sur les chantiers d'écopâturage un peu partout en Ile-de-France.
© F. Tahon

Nous sommes dans les Yvelines, à proximité du petit village de Vicq. La forêt de Rambouillet est toute proche, bien loin de l’excitation de Paris et sa banlieue. C’est ici que les 150 brebis Noires du Velay de la société Terideal passent la saison hivernale avant d’écopâturer le restant de l’année.

Les responsables de cette société ont choisi la race Noire du Velay pour ses qualités de rusticité, sa docilité et son tempérament calme. Ils apprécient sa capacité à s’adapter à tous les types d’alimentation que l’on peut rencontrer dans l’activité d’écopâturage. « Nous pouvons mettre les animaux sur un puits de captage bien enherbé comme sur des parcelles en bordure de voies ferroviaires remplies de ronces et de végétation ligneuse voire invasive, telle que la renouée du Japon. Elles s’adaptent très rapidement. Il faut bien entendu ajuster la densité des brebis à la quantité de nourriture à manger », souligne Alexandra d’Arx de la société Terideal.

Leurs principaux clients sont les mairies et plus généralement les collectivités locales pour l’instant. « Nous travaillons également pour la SNCF et la RATP, les deux principaux gestionnaires de réseau dans l’Ile-de-France », poursuit-elle.

La race Noire du Velay possède également, comme les autres races rustiques, la capacité à traverser les périodes difficiles, par exemple les coups de chaud de plus en plus fréquents pendant l’été.

Les brebis Noires du Velay peuvent ainsi pâturer dans les départements des Yvelines mais aussi l’Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-d’Oise et même l’Eure-et-Loir. Elles sont mises en lutte avec des béliers Noirs du Velay issus du schéma de sélection. Le troupeau étant en croissance, les agneaux ne sont pas commercialisés. Les jeunes femelles servent à renouveler les reproductrices et les mâles castrés sont également conservés.

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