Cotation Le cours de l’agneau français reste élevé
La baisse des disponibilités en agneaux dans les exploitations françaises, les prix à l’import relativement élevés et le dynamisme saisonnier de la demande à l’approche de l’Aïd (1er septembre 2017), ont soutenu la cotation de l’agneau français durant l’été. À 6,45 €/kg de carcasse fin août, le prix moyen pondéré des régions calculé par FranceAgriMer était ainsi stable par rapport à son haut niveau de 2016, et supérieur de 28 centimes à celui de 2015 (+5 %). Malgré sa baisse saisonnière, le cours de l’agneau était également supérieur à sa valeur de 2016 au Royaume-Uni (+5 % à 4,24 £/kg de carcasse fin août). Il affichait toutefois une baisse, converti en euros (-4 % à 4,55 €/kg de carcasse), en raison de la forte dépréciation de la livre par rapport à la monnaie européenne (-9 % en un an au 1er septembre 2017).
France Chute des abattages d’agneaux
Après un recul de 9 % en juin, les abattages français d’agneaux se sont à nouveau repliés de 7 % par rapport à 2016 en juillet (à 296 000 têtes), face à des disponibilités moindres dans les exploitations françaises. Les abattages d’ovins adultes étaient à l’inverse en progression de 6 % (à 57 000 têtes). Tandis que le poids moyen de carcasse était stable pour les agneaux (à 18,4 kg), il affichait un léger recul pour les ovins adultes (-1 % à 26,5 kg). Au total sur le mois de juillet, la production française de viande ovine a ainsi baissé de 5 % par rapport à l’année précédente (à 7 000 tonnes équivalent carcasse). En cumul de janvier à juillet, elle enregistre une baisse de 1 % par rapport à la même période de 2016.
Royaume-Uni Bond des envois vers la France
Alors que les marchandises britanniques restent très compétitives sur le marché européen grâce à l’évolution du taux de change £/€, la hausse de la production au Royaume-Uni en juin (+6 % à 23 400 téc) a permis aux exportations de viande ovine de grimper de 18 % à 6 800 téc sur le mois. Les envois étaient notamment en hausse vers la France, pour le 3e mois consécutif (+21 % à 3 200 téc). En cumul sur le 1er semestre, les exportations britanniques affichent ainsi une progression de 18 % par rapport à 2016, avec notamment une hausse de 5 % vers la France. Bien que la production ait reculé en juillet (-4 % à 23 400 téc), les experts britanniques tablent toujours (sous réserve du maintien de conditions climatiques et fourragères favorables) sur une hausse de la production et des exportations de viande ovine fin 2017.